La Coalition des syndicats signataires du préavis du 27 février 2020 a animé une conférence de presse, ce 8 juin 2020 à Ouagadougou, au cours de laquelle elle a exigé la réintégration des trois agents du ministère en charge des Finances révoqués.
Lors de la conférence, en plus de revenir sur sa plateforme revendicative dressée, entre autres, autour du refus de la baisse du pouvoir d’achat, dont la question de l’Impôt unique sur les Traitements et Salaires (IUTS) est un sous point, la Coalition de la quarantaine de syndicats signataires du préavis du 27 février 2020, a exigé la réintégration des trois agents du ministère en charge des Finances révoqués.
Avec comme porte-parole Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B), la Coalition a expliqué que la sanction n’a non seulement pas suivi la procédure, mais encore qu’elle est « sévère » et « injuste ». Bassolma Bazié a déclaré dans ce sens qu’avant la révocation, les trois auraient dû être écoutés par un conseil de discipline.
Et aussi lui et ses camarades avancent que la décision est intervenue après que les protagonistes avaient fait la paix. Pour la Coalition, c’est du deux poids deux mesures dans la mesure où des agents ont menacé leurs collègues avec une arme à feu, sans être inquiétés par les plaintes déposées.
En réaction à tout cela, les membres de la Coalition par la voix de leur porte-parole disent qu’ils vont « tout faire » pour la réintégration de leurs camarades, même s’il faut que le gouvernement les licencie, ils sont « prêts ».
Les animateurs de la conférences ont signalé que cette sortie marque le début de leurs activités qui avaient été mises en stand by, à cause de la Covid-19.
Par Boureima DEMBELE