La Brigade Centrale de Lutte contre la Cybercriminalité (BCLCC) a affirmé, ce lundi 23 décembre 2024 face à la presse, avoir mis la main sur quatre personnes dont trois employés de commerce et un mécanicien qui, à travers les réseaux sociaux, notamment TikTok, font des publications et diffusion de contenus diffamatoires et injurieux à l’endroit des confessions religieuses.
« Depuis quelque temps, la brigade a observé une recrudescence de ces pratiques (publication et diffusion de contenus diffamatoires et injurieux à l’endroit des confessions religieuses) chez certains internautes burkinabè. Ces comportements en violation flagrante de nos lois peuvent engendrer des tensions inter-religieuses et porter carrément atteinte à la paix et à cohésion sociale », a fait savoir le commissaire de police Bantida Samire Yoni, commandant de la BCLCC.
Les investigations ont permis de mettre aux arrêts quatre individus qui se sont livrés à des publications et à la diffusion de contenus similaire sur les réseaux sociaux. Ils ont été présentés à la presse, ce lundi 23 décembre 2024.
Le commandant de la BCLCC a rappelé que « le Burkina Faso est un pays laïque fondé sur la tolérance et le respect mutuel entre les différentes confessions religieuses et ne saurait accepter de telles dérives ». Il a, par ailleurs, souligné que « toute atteinte à ces principes est non seulement inacceptable, mais également possible de sanction ».
« Les propos diffamatoires et incitants à la haine peuvent engendrer des violences et conséquences désastreuses pour notre pays », a dit le commissaire de police Bantida Samire Yoni, appelant les uns et les autres à signaler tout contenu susceptible de porter atteinte à la paix sociale et à la sécurité publique.
Par Wakat Séra
