Ceci est une déclaration du porte-parole du Département d’Etat, Matthew Miller, qui exprime « les préoccupations » de l’Amérique « concernant les droits de l’Homme au Burkina Faso ».
En ce moment d’insécurité et de transition au Sahel, les États-Unis condamnent la violence croissante et inacceptable commise par des groupes terroristes contre les civils, les militaires et la police au Burkina Faso. L’extrémisme violent a fait des ravages parmi la population du Burkina Faso, et nos condoléances vont aux victimes, à leurs familles et à leurs communautés. Les États-Unis restent un partenaire engagé dans la lutte contre le terrorisme.
Les États-Unis sont préoccupés par les actions des autorités de transition du Burkina Faso, telles que le recours croissant aux conscriptions forcées ciblées, le rétrécissement de l’espace civique et les restrictions imposées aux partis politiques. Ces actions ont pour effet cumulatif de faire taire les individus qui travaillent au nom de leur pays pour promouvoir la gouvernance démocratique et garantir la protection des droits du peuple burkinabè. La protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales, associée à une enquête rapide sur les allégations de violations et d’abus des droits de l’homme et à la responsabilisation des responsables, sont nécessaires pour construire la paix et la sécurité.
Lorsque le Burkina Faso a rejoint les Nations Unies en 1960, il a adopté les valeurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Depuis lors, le Burkina Faso a également ratifié une série d’instruments internationaux, assumant l’obligation de respecter et de protéger un grand nombre de droits de l’homme et de libertés fondamentales.
Les États-Unis continueront de collaborer avec les autorités de transition et d’autres acteurs pour promouvoir la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Nous nous engageons également à soutenir le peuple burkinabè et ses aspirations à une nation plus démocratique, plus prospère et plus pacifique.