Le président du Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), Salifou Nikièma, a été réélu, le jeudi 28 novembre 2024, pour un mandat de cinq ans, mettant fins aux contestations de certaines Organisations de la société civile qui avaient appelé au renouvellement de la structure en vue de se conformer à ses propres règlements et statuts.
Le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a tenu un congrès national extraordinaire dans le cadre du renouvellement de ses instances, le jeudi 30 novembre 2024, à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est. Ainsi, le président de la structure, Salifou Nikièma, a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, après avoir obtenu sur « les 51 votants, 49 voix pour et 2 voix contre », en présence des autorités administratives et politiques dont le représentant du gouverneur et du président de la délégation spéciale.
Des voix s’étaient élevées au sein des associations de l’économie informelle pour appeler le bureau sortant à organiser les élections conformément à ses propres textes et en fonction de la volonté des autorités actuelles du pays.
Le CNEI-BF est la faîtière nationale des organisations professionnelles de l’économie informelle, reconnu sous le récépissé N°766 601/MATDC/SG du 07 février 2020. Il est le fruit de l’une des recommandations de la 3e édition du Forum National de l’Economie Informelle tenu du 18 au 22 juillet 2019 à Ouagadougou.
Le CNEI-BF disposait à ce jour d’un Bureau Exécutif National de 41 membres et deux commissaires aux comptes. Ce bureau qui achève sa période légale de validité le 7 décembre 2024, se devait d’être renouvelé conformément aux textes de base de la faîtière.
Le mandat du nouveau président s’inscrit dans la continuité, à savoir « le rassemblement de tous les acteurs du secteur informelle, la solidarité entre les acteurs, la résilience et la relance de l’économie informelle vers le formelle pour la bien-être de la nation entière ».
Il compte renforcer son accompagnement aux initiatives du Président du Faso pour un Burkina prospère, solidaire et résilient. Les acteurs de l’économie informelle se sont engagés à œuvrer au côté du gouvernement pour le renforcement de la cohésion et la paix sociale.
Par Bernard BOUGOUM