Le lycée privé du complexe scolaire Petite Hélène (LPCSPH) a refermé ses portes, le samedi 27 mai 2023, à Ouagadougou, pour les grandes vacances 2022-2023. Cette fin d’année a été marquée par la célébration d’une messe d’action de grâce et celle de la journée de l’excellence couronnée par une kermesse. A cette occasion, des prix ont été décernés et des encouragements faits aux élèves les plus méritants de l’année. Cela, en présence des parents d’élèves et des partenaires.
Le lycée privé du complexe scolaire Petite Hélène (LPCSPH) a souhaité, le samedi 27 mai 2023, de bonnes vacances à son personnel et à ses élèves. Une journée de fête de fin d’année marquée par une célébration eucharistique à la chapelle de l’établissement, des remerciements aux différents sponsors et partenaires, des remises de prix, des mots d’encouragement, des danses, des sketchs sur les nuisances que pourraient avoir certains outils numériques tels que les téléphones portables sur des enfants, des représentations théâtrales appelant à la promotion de la cohésion sociale entre communautés dans un contexte d’insécurité au Burkina Faso, etc.
«C’est avec un grand sentiment de joie que nous refermons les portes de cette année scolaire 2022-2023. Dieu nous a fait grâce et nous lui rendons grâce pour son assistance tout au long de cette année. Merci aux professeurs, au personnel administratif et de soutien, pour les efforts et multiples sacrifices. Nous disons notre gratitude pour la formation non seulement intellectuelle mais aussi humaine et spirituelle donnée dans l’amour, l’intégrité et l’abnégation à nos enfants. Chers parents, merci pour votre collaboration et compréhension. Merci pour votre soutien et votre engagement dans l’accompagnement de nos enfants». Ainsi s’est exprimée, avec émotion, la directrice du Complexe scolaire, Sœur Julie Alira T. Julie.
Un moment solennel longtemps attendu par les apprenants et les enseignants qui prennent des vacances méritées, mais aussi un moment difficile, toute séparation, même momentanée étant douloureuse, selon Bibata Chaida Mariko, 4e, 1ère de sa classe, la déléguée des élèves de l’établissement d’enseignement général fondé par les Sœurs franciscaines missionnaires de Marie (FMM).
«Nous disons merci à nos parents qui ont bien voulu nous inscrire dans cette école. Nous disons merci à nos enseignants qui nous ont supportés, éduqués et instruits au cours de l’année scolaire qui s’achève. Un grand merci au service de la restauration pour les différents et quotidiens menus si délicieux», a affirmé la déléguée des élèves du lycée.
Les élèves se sont donc bien amusés et ont beaucoup appris, l’année durant, auprès des aimables mais rigoureuses Sœurs religieuses.
«Ce sont des mots de satisfaction et de remerciements qui nous animent, nous parents d’élèves du Complexe scolaire, LPCSPH. Au regard des moyennes obtenues par l’ensemble de nos enfants et au regard de leurs différents rangs (trimestriels et annuels) nous ne pouvons que nous réjouir de l’attention accordée, une année durant, à nos espoirs de demain», s’est ému le président de l’Association des parents d’élèves (APE) de la Petite Hélène, Nabléni Jean Pierre Ouattara.
«Nous souhaitons donc aux élèves et aux membres de l’administration, de très belles vacances. À ceux et celles qui ont eu, et Dieu sait combien ils sont nombreux, leur moyenne de passage en classe supérieure, nous leur disons félicitations. Quant à ceux qui doivent reprendre leur classe, nous leur rappelons que parfois le recul n’est guère une mauvaise chose en soi car il permet de mieux sauter. Courage donc à vous», a conclu l’enseignant- chercheur, Dr Ouattara.
«Je dis merci à mes professeurs, à mes parents qui m’ont permis d’être récompensé aujourd’hui par ce kit scolaire obtenu grâce à mon rang de 1er de la classe de 6ème B. À mes camarades qui n’en ont pas bénéficié, je leur dis de ne pas se décourager», a salué, de de son fauteuil roulant, l’élève Djamal Zongo qui, lui aussi est bien conscient de la séparation difficile avec camarades.
«La moyenne annuelle des meilleurs élèves du LPCSPH tourne, depuis ses trois premières années d’existence déjà, autour de 15 à 18/20. Cela est tout simplement le fruit d’une ferme détermination du corps enseignant et de l’encadrement donné aux élèves de notre établissement. Je reste convaincue que l’instruction et le bien-être de nos futurs cadres passent d’abord par l’incarnation des valeurs morales, civiques, et spirituelles tirées aussi de nos traditions africaines. Là, réside notre intégrité! Dans cet établissement, la discipline et la rigueur ont engendré le travail bien accompli». Foi de la Sœur directrice.
Pour preuve! Selon Sœur Alira des filles et des garçons, en automne dernier, étaient en deçà de la moyenne de 10/20 au premier trimestre. Six mois plus tard, «ces mêmes enfants ont eu, chacun, une moyenne trimestrielle allant de 12 à 13/20». Par contre, a-t-elle poursuivi, «d’autres enfants, ont été remis à leurs parents pour des comportements qui ne respectent pas notre règlement intérieur et pour cause d’indiscipline notoire», a regretté la Sœur directrice Alira.
Le lycée privé du complexe scolaire Petite Hélène (LPCSPH) est un établissement d’enseignement général fondé par les Sœurs franciscaines missionnaires de Marie (FMM). Il a ouvert ses portes, pour la première fois, au cours de l’année scolaire 2020-2021, complétant ainsi le préscolaire et le primaire. L’établissement s’est donné la noble mission de guider et d’orienter ses élèves pour une croissance intégrale conduisant à leur plein épanouissement dans ce monde en perpétuelle mutation.
Depuis son ouverture, le lycée organise chaque année des activités marquant la fin de l’année scolaire, au cours de laquelle les cinq meilleurs élèves de chaque classe sont primés. L’objectif est d’honorer les plus méritants (dont les moyennes varient entre 15/20 et 18/20) et inciter les autres à plus d’ardeur.
Pour la rentrée scolaire prochaine, 2023-2024 donc, le LPCSPH aura sa toute première promotion en classe du Brevet d’études du premier cycle, (BEPC). Un rendement de 100% a d’ores et déjà été souhaité pour cet examen annuel et national.
Par Wakat Séra
