La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de 21,15 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* dont la moitié en don et l’autre moitié en crédit pour soutenir le Burkina Faso dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Le Projet de préparation et de riposte à la pandémie de Covid-19 au Burkina Faso renforcera les capacités de prévention, d’anticipation et de réaction des systèmes de santé publique. Il prolongera et étendra les financements d’urgence à hauteur de 4 millions de dollars du Projet de renforcement des services de santé (PRSS), qui, entre autres, soutient la protection du personnel soignant et le suivi des personnes ayant été en contact avec des cas confirmés de COVID-19 ». Le montant total du PRSS est de 100 millions de dollars, dont 80 millions en don et 20 millions en fonds fiduciaires.
« La riposte à la pandémie développée par le Burkina Faso s’appuie sur l’expérience acquise ces dernières années dans les opérations de santé », indique Christophe Rockmore, responsable par intérim des opérations de la Banque mondiale au Burkina Faso. « La Banque mondiale travaillera étroitement avec le gouvernement et tous les partenaires et parties prenantes concernés afin de mettre en œuvre efficacement le projet ».
Ce projet permettra notamment de former environ 2000 personnels de santé de première ligne et l’acquisition du matériel de prise en charge des patients. En outre, il est prévu la distribution de vivres et de provisions essentielles aux populations affectées par le COVID-19.
COVID-19 : l’action du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement, prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider ces pays à renforcer leur action contre la pandémie. Il s’attache notamment à améliorer la veille épidémiologique et les interventions de santé publique, tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Le Groupe de la Banque mondiale prévoit de déployer jusqu’à 160 milliards de dollars de financements au cours des 15 prochains mois afin d’aider les pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie, ce montant comprenant 50 milliards de dollars sous forme de nouveaux dons et crédits hautement concessionnels fournis par l’IDA.
*L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.