WASHINGTON, 23 janvier 2024 — La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui le Projet d’accélération de la transformation numérique d’un montant de 150 millions de dollars, visant à améliorer l’accès aux infrastructures, services publics et compétences numériques au Burkina Faso.
Cette nouvelle opération permettra de développer la connectivité numérique et prendre en compte de nombreux groupes vulnérables tels que les personnes déplacées internes (PDI) et les populations des zones rurales exclues des services publics essentiels. Par ailleurs, elle permettra d’accélérer la transformation numérique desdits services publics, notamment ceux ayant un fort impact sur les populations et touchant à des secteurs tels que l’éducation, la santé, la protection sociale. Enfin, le nouveau projet soutiendra le développement des compétences numériques pour l’économie de la connaissance.
« Ce projet viendra offrir des opportunités économiques et un accès aux services publics à la population, y compris aux personnes déplacées. Il permettra concrètement d’améliorer l’accès au haut débit, mais aussi de stimuler la croissance et l’innovation, favoriser la concurrence et faciliter les investissements dans l’économie numérique et les secteurs de l’éducation et de santé », explique Clara Ana De Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.
Le Projet d’accélération de la transformation numérique financé par l’Association internationale de développement (IDA)*, fait suite au Programme d’infrastructure de communication régionale en Afrique de l’Ouest (PRICAO-BF) et au Projet e-Burkina récemment clôturés. Il s’appuiera donc sur leurs réalisations afin de développer les bases sur lesquelles d’autres initiatives dans le domaine du numérique pourraient se greffer.
Pour Tounwendé Alain Sawadogo, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale, « Reconnaissant le potentiel du numérique pour faire face à la fragilité et renforcer la résilience du Burkina Faso, ce projet structurant vise à améliorer l’accès à la connectivité haut débit pour la population, en particulier dans les zones vulnérables aux chocs climatiques et accueillant des personnes déplacées. Il vise également à développer les services publics numériques, à former les agents de l’administration publique aux compétences numériques, et à offrir aux jeunes des opportunités d’acquérir des compétences et des emplois dans le domaine du numérique ».
* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
Contacts :
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Communiqué de presse
2024/050/AFW