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Burkina: fin de parcours d’un gang spécialisé dans les vols et recels d’engins à deux roues

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Une vue du butin du gang mis aux arrêts

La Police nationale burkinabè a mis fin aux actions subversives d’un gang spécialisé dans les vols et recels d’engins à deux roues, selon une note du corps paramilitaire, diffusée sur sa page facebook, ce vendredi 22 novembre 2024.

« Le Commissariat de Police de l’arrondissement n°02 de la ville de Ouagadougou (ex-Baskuy), dans sa quête permanente d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, a mis fin aux agissements illicites d’un réseau de malfaiteurs dans la capitale », lit-on dans le texte de la Police nationale du Burkina Faso.

Selon l’écrit, le gang, des présumés malfrats, qui agissait en bande organisée dans plusieurs villes telles que Boussé, Koudougou et Ouagadougou, des villes du Centre et du centre-ouest du pays, s’étaient spécialisés, entre autres, dans « les vols et recels d’engins à deux roues et dans le faux et usage de faux ».

Suivant un mode opératoire classique, le groupe procédait d’abord au repérage des engins dans les parkings, les devantures des domiciles, les établissements scolaires et universitaires et d’autres lieux publics. Ensuite, « à l’aide de clés qu’eux-mêmes ont soigneusement conçues, ils parvenaient à débloquer les cous des engins et les emportaient », relate la même source.

« Les engins ainsi volés étaient remis à d’autres membres qui étaient chargés de les revendre sur le marché moyennant une somme comprise entre 100.000 et 400.000 FCFA suivant l’état de l’engin, ou de faire écouler leurs pièces. Le fruit de toutes ces opérations était réparti entre les membres du gang », indique le document qui note que le groupe a, à son actif, « plusieurs cas de vols » dans les villes susmentionnées.

La Police nationale mentionne que grâce à la « collaboration » des populations, les enquêteurs ont pu, au moment du démantèlement du réseau, « saisir plusieurs objets parmi lesquels des motos, des pièces détachées de motos, des plaques d’immatriculation et des cartes grises ». C’est pourquoi, cette Force publique burkinabè a remercié, une fois de plus, les populations grâce à qui ce résultat a été atteint.

Elle les a exhortées, par ailleurs, à la « vigilance » et à toujours poursuivre la dynamique de « dénonciation » aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

Par Wakat séra