Une cinquantaine d’enfants de sept à 17 ans ont durant dix jours suivi une formation dans le domaine de la robotique et de la programmation des objets connectés. Ce jeudi 23 juillet 2020 marque la fin de cette session de formation. Pour Dibi Millogo, parents d’enfants, cet atelier est une occasion qui permet de rendre davantage « les enfants éveillés ».
Burkina: des enfants de sept à 17 ans immergés dans le monde de la robotique
« L’idée pour moi, en inscrivant mes enfants, c’est de permettre l’éveil de leur intelligence », a soutenu Djibi Millogo dont trois de ses enfants ont bénéficié de cette session de formation en programmation des objets connectés. « Je fais partie de ces personnes qui souhaitent que les enfants s’essayent à tout pour en fin de compte trouver leur vocation », a poursuivi M. Millogo.
Durant 60 heures, ces 49 enfants au total ont appris, avec l’Académie de création et d’éveil scientifique (ACES), comment fonctionnent les machines, les robots, les voitures mais aussi les drones, le langage informatique qui permet d’envoyer des instructions à un drone ou à une machine.
Ils ont donc appris à créer des jeux vidéos, des dessins animés et à faire voler un drone.
L’ex-ministre burkinabè en charge de la Promotion féminine sous le président Blaise Compaoré, Nestorine Sangaré, qui a elle aussi inscrit son fils à cette formation a laissé entendre qu’elle l’a inscrit « parce qu’il est très branché sur les technologies ». « J’ai voulu lui donner l’opportunité de côtoyer des professionnels pour qu’on lui apprenne les bonnes connaissances et les dangers afin qu’il puisse les éviter mais aussi qu’il connaisse son niveau par rapport aux autres enfants », a signifié Mme Sangaré.
A la clôture de la formation ce jeudi 23 juillet 2020, ces enfants ont présenté leurs créations en présence de leurs parents.
« La formation s’est bien passée. On a appris la programmation. Au début ce n’était pas facile mais au fur et à mesure qu’on apprenait, c’est devenu de plus en plus facile », a affirmé Mam Marêm Sow, bénéficiaire de la formation.
Par Daouda ZONGO