Après la Perle de Ouaga 2000, son promoteur Mahmoud Jezzini a récidivé avec une nouvelle Perle version n°2, dénommée Perle de Larlé. Composé de trois niveaux, ce nouveau joyau est un endroit de restauration, avec des spécialités locales, européennes et du Moyen-Orient, de divertissement et de détente avec un jardin suspendu situé au troisième étage. Située entre l’Ecole nationale de Police et l’échangeur du Nord, l’ouverture officielle de la Perle de Larlé a été faite le lundi 19 juillet 2021, devant des autorités politiques, coutumières et d’autres invités de marque.
La Perle de Larlé est un complexe à trois niveaux. Au rez-de-chaussée se trouvent une boulangerie, une pâtisserie, un salon de thé, une pizzeria, un glacier. Au deuxième, il y a un bar lounge qui a un côté attractif, du divertissement avec du billard, du hockey sur table, un panier de basket. Le niveau trois, lui, est composé d’un jardin suspendu, qui est un endroit de détente où les gens peuvent venir s’asseoir, passer leur soirée, un endroit tranquille sans trop de bruit. C’est également un endroit qui peut accueillir des cérémonies comme les défilés de mode, les mariages, les anniversaires…
Le promoteur Mahmoud Jezzini a exprimé sa joie et sa fierté «d’abord, d’avoir réalisé ce projet, et puis d’une manière ou d’une autre d’avoir contribué à résorber le problème du chômage», car selon lui, il y a un grand potentiel humain qui est déployé dans la Perle de Larlé. En effet, le personnel est au nombre de 100 personnes, essentiellement composées de jeunes filles dont la moyenne d’âge tourne autour de 23 ans.
Quant à la question du rapport prix-qualité, le promoteur de la Perle de Larlé a rassuré qu’ils ont tenu compte de l’environnement dans lequel ils évoluent, le pouvoir d’achat des populations. «Nos prix sont très bien étudiés et sont accessibles et à la portée de tous», a-t-il affirmé.
Se prononçant sur le choix du lieu du nouveau joyau, Mahmoud Jezzini a expliqué «qu’il y a un gros potentiel à Larlé», un espace entouré d’un nombre important de quartiers; entre autres Gounghin, Dapoya, Ouidi, Tampouy, Nonsin, etc. Il a par ailleurs déclaré qu’il ne faut pas avoir peur d’investir au Burkina, car il y a un gros potentiel, ce qui sonne comme une invite aux potentiels investisseurs à venir tenter leur chance sur le territoire burkinabè.
Quant à la question de la sécurité, M. Jezzini pense qu’ «il faut arrêter d’alimenter le côté sécurité, parce que ça va faire peur aux investisseurs». Pour lui, c’est un volet sur lequel il ne faut pas trop s’attarder pour contredire ces données, ces statistiques qui viennent souvent de l’extérieur et «croire en nous pour avancer».
Le promoteur de la Perle de Larlé a tenu à remercier les autorités burkinabè, notamment le chef de l’Etat, les chefs coutumiers ainsi que le maire de la ville et la Police nationale qui l’ont aidé à la réalisation de ce nouveau complexe. Le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Mathias Tankoano, l’ancien ministre de la Communication, Rémy Fulgance Dandjinou, celui de la Culture, Abdoul Karim Sango, ainsi que le directeur général de la télévision BF1, Issouf Saré, et le chef coutumier Yipaal Naaba Tougré étaient présents à l’ouverture officielle de la perle de Larlé.
Siaka CISSE (Stagiaire)