En fin de leur stage, les éléments de la formation de base des GARSI Sahel 2021 de Mangodara et du renfort de Barani ont reçu vendredi 25 juin 2021 leurs diplômes de formation. Ladite formation s’est étendue sur deux mois environ et a été possible grâce au concours de formateurs-experts dont certains de la Gendarmerie française.
Dans le cadre du projet GARSI qui était à sa phase 2, des stagiaires gendarmes spécialisés de la formation de base des GARSI Sahel 2021 de Mangodara et du renfort de Barani ont réalisé du 3 mai au 25 juin 2021 leur stage de formation de base. Ces éléments ont bénéficié de l’expertise de 10 formateurs-experts dont quatre de la Guarda Civil espagnole, deux de la Guarda Nacional Republicana, deux de l’armée de Carabinieri et deux de la Gendarmerie française. Aux termes de la formation, ils ont reçu leurs diplômes ce vendredi 25 juin 2021.
Le projet GARSI phase 2 en cours dont la création, la formation et la mise en œuvre sont assurées par le coordinateur français, le Colonel Raymond H. A. Carter et son adjoint portugais le Colonel Jorge Amado, devrait se clôturer en décembre 2021. Mais une phase 3 est envisagée pour 2022 et vise la mise en œuvre de deux autres GARSI sur la partie Est du Burkina en vue d’y opérer avec d’autres qui seront créés en même temps au Niger.
Le GARSI Sahel est un projet européen financé par l’Union européenne qui œuvre et participe à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé pour un développement socio-économique au Sahel. Ce projet intervient dans les cinq pays du G5 Sahel (le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) ainsi qu’au Sénégal où il contribue à la sécurisation des populations face aux criminels.
Pour le cas spécifique du Burkina, les GARSI œuvrent en priorité dans le renforcement de la capacité opérationnelle de la Gendarmerie nationale dans la lutte contre le terrorisme et dans bien d’autres misions régaliennes.
La mise en œuvre du projet GARSI phase 1 a concerné Toéni et Barani et a eu lieu en 2019. Selon la direction de la communication et des relations publiques de la Gendarmerie nationale, en deux ans d’existence, les unités formées ont été à l’origine de «l’arrestation de 171 terroristes et la neutralisation de plusieurs autres avec des bases terroristes». Des saisies de véhicules, de motos, d’armes et la neutralisation d’engins explosifs improvisés ont été aussi réalisés par ces mêmes à en croire la direction de la communication.
Les GARSI de Toéni et de Barani seront renforcés par ceux de Magodara dans le Sud du pays à la frontière de la Côte d’Ivoire et Iolonioro au Sud-Ouest à la frontière de la Côte d’Ivoire et du Ghana.
Siaka CISSE (Stagiaire)