Le ministre burkinabè de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo, a annoncé ce jeudi 18 avril 2019, au cours d’une conférence de presse marquant le lancement du hadj 2019, que le coût du pèlerinage a été revu à la baisse à hauteur de 153 000 FCFA, donnant un montant de 2 132 000 FCFA. Au total, 8 143 Pèlerins seront enregistrés pour le vol cette année, a précisé M. Sawadogo.
«Je voudrais porter à la connaissance de tous les Burkinabè que le coût du Hadj 2019 est fixé à 2 132 000 francs CFA soit une diminution de 153 000 FCFA. Cette baisse est rendue possible grâce à la subvention accordée par l’Etat d’un montant 1 100 000 000 FCFA », a affirmé le ministre Siméon Sawadogo, ajoutant qu’« il convient de signaler que sans cette subvention et la négociation à la baisse du service de base à Mina, le coût réel du hadj 2019 s’élèverait à près de 2 400 000 FCFA ». Ce coût, a-t-il noté, prend en compte le billet d’avion, la prestation des agences de voyage, le séjour à Mina et Arafat ».
A l’issue de plusieurs missions effectuées par les autorités politiques et religieuses, l’Arabie Saoudite a renouvelé le quota des 8 143 Pèlerins accordés au Burkina Faso. Les agences de voyages chargées de l’organisation pratique du pèlerinage à la Mecque sont celles qui sont sélectionnées depuis l’an passé pour deux ans, exception faite de celles n’ayant pas renouvelé leurs participation, a poursuivi M. Sawadogo, soulignant que la liste des agences sera communiquée par voie de presse.
Pour cette année, la compagnie saoudienne Sky Prime a été retenue pour transporter en vol charter le quota de 7 000 Pèlerins burkinabè à partir de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, avec un planning de vols intéressant, le reste du quota sera utilisé en vol régulier pour ceux désirant effectuer un cours séjour tels certains fonctionnaires et hommes d’affaires, a précisé le ministre, assistés des membres de toutes les parties prenantes à l’organisation du hadj.
Le ministre d’Etat Siméon Sawadogo a invité les candidats au hadj 2019 à « entreprendre dès maintenant, toutes les démarches administratives pour l’obtention de leurs documents de voyage dans les lieux de délivrance car, cette année, le Burkina a, la contrainte de l’établissement du passeport biométrique avec ses réalités de délais de traitement et la présence physique du candidat ».
A cette contrainte, s’ajoute celle de la limite du délai d’inscription qui est fixé au tour du 5 mai 2019. Pour respecter ce délai, les futurs pèlerins devront prendre toutes les dispositions pour s’inscrire dans les agences de voyages, ont signifié les conférenciers.
S’agissant du volet santé, les futurs pèlerins sont invités dès le lancement à effectuer les formalités sanitaires (vaccination et visite médicale) à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Dans ces deux villes, les visites médicales se font à l’OST et les vaccinations au service d’hygiène de la mairie.
Le bilan de l’organisation passée est « satisfaisant », selon le ministre qui a noté toutefois quelques problèmes qui lui a donné des « sueurs froides ». « L’année passée, 2 000 candidats auraient pu ne pas partir au hadj à cause des visas n’eut été le grand travail abattu par l’ambassade de l’Arabie Saoudite », a-t-il dit. Il y a eu également comme autre souci l’année passée, « le désistement de la compagnie aérienne de transport Nesmas à dix jours du pèlerinage », a-t-il ajouté avant de noter que « deux agences ont été suspendu pour non-respect des engagements vis-à-vis de l’Etat et du comité de suivi du pèlerinage ».
Neuf personnes sont décédées après le hadj l’année passée, a aussi souligné le président du comité de suivi, El Hadj Abdoul Moumini Ilboudo.
Par Bernard BOUGOUM