L’expert en Finance publique, Hermann Doanio, a été élu nouveau président du Conseil national des Organisations de la société civile (CNOSC) du Burkina regroupant plus de 1 000 organisations, en remplacement de Jonas Hien. La cérémonie de passation des charges entre le bureau entrant et le bureau sortant a eu lieu, ce mardi 17 janvier 2023, au siège de la structure à Ouagadougou.
Le secrétaire exécutif du Centre d’Etudes et de Recherche Appliquée en Finances Publiques (CERA-FP), Hermann Doanio a été installé avec son bureau ce mardi 17 janvier 2023 à Ouagadougou, pour conduire désormais les destinées du Conseil national des Organisations de la société civile.
Pour M. Doanio, «ce changement vise à amener une nouvelle vision plus audacieuse, une nouvelle dynamique de gestion de la faîtière des organisations de la société civile», annonçant que premièrement, son bureau qui a tout le soutien de celui sortant, va travailler «à renforcer le pilotage institutionnel de la structure».
«Deuxièmement, le bureau travaillera à renforcer les capacités de productions et d’influences de la faîtière et en troisième position, il s’agira de renforcer la coordination et la crédibilité de la faîtière», a-t-il précisé.
Se considéré comme «un homme d’action et de conviction», Hermann Doanio, a signifié, en outre, que lui et ses collaborateurs vont œuvrer «à une démarcation claire avec la société civile qui n’a pas de réel objectif de développement» et aussi «nourrir l’ambition de sonner le corps de rassemblement des structures de la société civile».
Pour le président sortant qui a été fait président d’honneur du CNOSC, Jonas Hien, il a d’abord adressé des remerciements à ses collaborateurs pour les appuis qui lui ont permis d’engranger des acquis au cours de sa direction. «Durant tout notre mandat, nous n’avons pas eu de compromission avec qui que ce soit», a relevé M. Hien connu pour son franc-parler, qui dit avoir «confiance» en la nouvelle équipe, notamment leur président qu’il a vu à l’œuvre.
«L’image de la société civile n’est plus vue d’un bon œil au sein de l’opinion», a-t-il dit pour attirer l’attention de son successeur.
Par Bernard BOUGOUM
