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Burkina: il escroquait ses victimes via les TIC

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La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis aux arrêts un présumé cyber-escroc qui se faisait passer pour un vendeur en ligne pour extorquer de l’argent à ses victimes, selon un communiqué de l’institution.

Agé de 23 ans et employé de commerce résidant à Ouagadougou, le présumé escroc qui a été mis aux arrêts était spécialisé dans l’escroquerie via les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), a déclaré la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC).

Selon la BCLCC, le présumé cyber-escroc «ciblait principalement des femmes intéressées par l’achat de perruques en ligne en intégrant des groupes WhatsApp à l’aide de plusieurs numéros de téléphone dont certains identifiés au nom d’autres personnes». «Il choisissait ses potentielles victimes, membres desdits groupes et leur proposait des perruques et d’autres articles. Il publiait également de fausses annonces sur son compte ou statut WhatsApp et demandait à ses amis de les partager afin d’élargir son audience et attirer davantage de nouvelles clientes. Une fois le contact établi et l’achat convenu, il invitait ses victimes à effectuer des paiements partiels ou complets. Pour certaines, il promettait d’expédier les marchandises via des compagnies de transport, tandis que pour d’autres, il se faisait passer pour un livreur et fixait de faux rendez-vous», expliqué le communiqué de la BCLCC.

Mais «une fois les fonds reçus, il interrompait toute communication avec ses victimes», poursuit le document.

L’intéressé a reconnu, au cours de son audition, selon la BCLCC, «avoir escroqué une dizaine de victimes».

La BCLCC appelle les populations à la vigilance lors des achats en ligne. «Il est essentiel de vérifier l’identité des vendeurs et d’éviter tout paiement anticipé sans garantie de livraison», souligné la BCLCC. «Restez prudents et ne tombez pas dans le piège des arnaqueurs ! Signalez toute tentative d’escroquerie via les canaux officiels de la BCLCC», conclut le communiqué.

Par Wakat Séra