Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a assuré, ce mardi 17 janvier 2023, face aux étudiants à l’Université Joseph Ki Zerbo, qu’ «il y a une solution en cours» pour toutes les universités situées dans les zones d’insécurité, notamment celle de Ouahigouya dans le Nord du pays et de Dori dans le Sahel.
Les étudiants venus de diverses universités du pays ont exposé, ce mardi 17 janvier 2023, leurs préoccupations au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré qui s’est entretenu avec eux à l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou.
Au rang des préoccupations, les étudiants ont exprimé leur inquiétude quant au sort réservé aux universités qui font face à la menace sécuritaire. A cela, le chef de l’Etat burkinabè a rassuré qu’ «il y a une solution en cours» pour toutes les universités situées dans les zones d’insécurité.
En rappel, l’Université de Ouahigouya dans le Nord a été délocalisée de son site suite à une attaque terroriste en août 2022. Le Centre universitaire de Dori dans le Sahel, lui, ne fonctionne plus depuis un an, selon le porte-parole de ladite université au président de la Transition.
«La priorité sera mise sur ces universités», a promis le capitaine Ibrahim Traoré, précisant qu’il s’agira d’avoir de la présence autour de ces universités pour apporter la quiétude dans ces lieux pour la bonne marche des activités pédagogiques.
Des problèmes de voies et de sécurisation du site de l’Université Thomas Sankara basée à Ouagadougou, ont été relevés par les étudiants. Le président de la Transition a assuré à ces interlocuteurs qu’ «instruction a été donnée au ministre de la Sécurité pour qu’une force soit générée pour y être immédiatement déployée». Quant au problème de la voie, il a aussi promis de s’y atteler le plus tôt possible. En rappel, des étudiants ont perdu la vie par accident sur ladite voie du fait de son étroitesse.
D’autres préoccupations allant des problèmes d’infrastructures, au chevauchement des années universitaires ainsi que la question de la restauration et des cités universitaires ont été soulevées. «Nous sommes au courant des problèmes que vous vivez (…) et nous continuons de nous renseigner sur tout ce que l’université vit», a répondu le capitaine Traoré.
Arrivé autour de 16h (GMT) aux amphis H et I de l’Université Joseph Ki Zerbo, le capitaine Ibrahim Traoré a échangé avec les étudiants pendant plus d’une heure d’horloge. En rappel, c’est dans cette université que le chef de l’Etat a fait ses études.
Par Siaka CISSE
