Ouagadougou, le 19 novembre 2024, Oxfam, (https://burkinafaso.oxfam.org/ ) présente au Burkina Faso depuis les années 70, poursuit sa mission d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables à travers des actions ciblées et des partenariats locaux forts. Grâce au soutien financier de la Direction Générale de Coopération au Développement et Aide humanitaire (DGD) du Royaume de la Belgique, nous mettons en œuvre avec nos partenaires opérationnels, des projets humanitaires et de développement qui répondent aux besoins urgents et structurants des communautés dans tout le pays.
Nos interventions financées par la DGD se déploient dans toutes les treize (13) régions du Burkina Faso, en étroite collaboration avec les communautés, les organisations de producteur (trice) s et la société civile locale. Elles visent à bâtir une résilience durable, tout en plaçant au cœur de nos priorités les femmes et les jeunes, particulièrement touchés par la pauvreté et les inégalités.
La situation humanitaire au Burkina Faso est marquée par des déplacements internes, dus à la crise sécuritaire et humanitaire, qui ont augmenté la vulnérabilité des populations. En collaboration avec la DGD, Oxfam et partenaires déploient des actions dans les régions les plus affectées, en particulier dans les Régions du Sahel et Centre Nord , en apportant des réponses adaptées aux besoins urgents des déplacements internes et des communautés hôtes.
Les actions de protection financées par la DGD visent à réduire les risques auxquels sont confrontées ces communautés. L’accent est mis notamment sur la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre (VBG). En 2023, les enquêtes menées par Oxfam ont révélé que 57 % des répondants ont constaté une diminution des incidents de protection, y compris les VBG, dans les zones d’intervention. Ceci résulte de ‘ ́ , ́, .
Oxfam et ses partenaires ont également soutenu la formation de structures communautaires et de comités locaux de protection, ce qui a renforcé l’implication des communautés dans l’identification et la gestion des risques. Au total, ont été élaborés, permettant aux communautés de jouer un rôle actif dans la réduction des menaces et d’améliorer leur résilience. En conséquence, , , ont été directement touchées par ces activités de protection, avec un impact indirect sur plus de 35 000 personnes.
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La DGD soutient également des initiatives de développement visant à renforcer les capacités économiques des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes. Ces programmes couvrent les 13 régions du Burkina Faso et se concentrent sur le renforcement des moyens d’existence et des chaînes de valeur locales, notamment dans les filières du lait et du riz étuvé.
Le programme de promotion du lait local, par exemple, a permis ‘ « » auprès de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). La création de restaurants laitiers dans plusieurs régions et le lancement de « » ont renforcé la visibilité et la demande pour les produits laitiers locaux. Cette campagne a sensibilisé des milliers de burkinabè à l’importance du « Consommons local », tout en améliorant les revenus des producteurs et transformateurs de lait local.
Dans la filière riz, Oxfam et ses partenaires, notamment l’UNERIZ, ont fourni des équipements aux coopératives de producteurs, permettant une transformation du riz de meilleure qualité. ́ ‘ ́́ est en cours d’enregistrement à l’OAPI, et des formations sur les normes de qualité ont été dispensées à plus de 200 femmes étuveuses dans les localités de Dandé, Founzan, Banzon et Zoungou. Cette approche permet de renforcer la compétitivité du riz local et de le rendre plus attractif pour les marchés. L’amélioration de la qualité du riz a permis d’accéder aux marchés institutionnels, notamment le MENA et la SONAGESS.
Au-delà de ses actions directes sur le terrain, Oxfam mène des campagnes de plaidoyer en faveur de politiques publiques plus justes et inclusives. Les comités de protection, appuyés par Oxfam, ont lancé pour améliorer la sécurité dans les zones à risque, notamment par des demandes d’amélioration de l’éclairage public.
Sur le plan foncier, la Confédération Paysanne du Faso (CPF), avec le soutien d’Oxfam, a mené ‘́ par des opérateurs immobiliers. En mars 2023, le gouvernement a adopté une mesure visant à contrôler et à retirer les terres non mises en valeur, en faveur de l’agriculture, de la sylviculture et de la pisciculture. Cette victoire représente un succès majeur pour les producteurs familiaux et témoigne de l’efficacité des campagnes de plaidoyer d’Oxfam et de la CPF.
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Les Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) constituent un pilier essentiel des initiatives de développement d’Oxfam et de la DGD. ́ ̀, ‘̀ ́ ́ ́ ́́ . À travers ces « AVEC », des milliers de femmes et de jeunes, y compris des personnes déplacées internes, ont pu entreprendre des activités économiques locales, consolidant ainsi leur indépendance et leur place dans les communautés.
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Pour promouvoir la consommation de lait local, l’Union des Mini-Laiteries et des Producteurs de Lait du Burkina (UMPL/B), avec le soutien d’Oxfam, a ouvert en juillet 2024 le premier « Resto-Lait Fairefaso » à Tampouy . Ce restaurant laitier propose des produits frais, valorise le lait équitablement, et permet aux consommateurs de soutenir directement les producteurs locaux. En tant qu’initiative pilote, ce restaurant vise à être répliqué à travers le pays pour renforcer l’économie locale, réduire les coûts de distribution, et créer des emplois dans la filière laitière.
Le partenariat entre Oxfam et la DGD permet de réaliser des actions humanitaires et de développement aux effets durables, apportant des solutions adaptées aux besoins des populations vulnérables au Burkina Faso. Ces interventions témoignent de l’engagement conjoint pour une justice sociale et économique, et pour la réduction des inégalités. Cette coopération avec le Royaume de Belgique, au travers de la DGD, est cruciale dans la promotion d’un Burkina Faso plus résilient et solidaire.