Le Conseil constitutionnel a émis, en sa séance du 28 juin 2022, un avis favorable à l’adoption par le Conseil des ministres, du projet d’ordonnance portant interdiction de circulation d’engins motorisés dans les zones à fort défi sécuritaire. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, visant à limiter la mobilité des groupes armés terroristes.
«Sur saisine du Président du Faso, le Conseil constitutionnel a émis un avis favorable à l’adoption par le Conseil des ministres du projet d’ordonnance portant interdiction de circulation d’engins motorisés dans les zones à fort défi sécuritaire», ont ainsi décidé les membres du Conseil réunis, le 28 juin 2022.
Lors d’un point de presse animé le 24 juin dernier, l’Armée burkinabè a annoncé une série de mesures de lutte contre le terrorisme, dont l’interdiction de circulation d’un certain nombre d’engins à deux roues dans certaines parties du territoire.
Une mesure visant, selon les conférenciers, à réduire au maximum la mobilité des groupes armés terroristes dans les zones éprouvées par leurs actes de violence.
Selon un arrêté conjointement signé par les ministres burkinabè en charge du Commerce, des Finances, et du Transport que nos confrères de Infowakat.net ont publié, «les motos de marque «Aloba» et de même type sont interdites de commercialisation et de vente sur toute l’étendue du territoire national à compter du 22 juin 2022 et pour six mois renouvelable».
Par Siaka CISSE (Stagiaire)