La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), dans un communiqué en date du 15 mai 2024, revient sur le procès qui l’a opposé l’ « écrivain professionnel » Adama Siguiré. Dans ce document la CGT-B « assure ses militants sympathisants, les travailleurs et plus généralement l’opinion publique de sa ferme détermination à défendre le droit, la vérité et la justice, conformément à son orientation révolutionnaire et anti-impérialiste ».
COMMUNIQUÉ
Le lundi 06 mai 2024, la Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance (TGI) Ouaga I a rendu son verdict dans le procès en diffamation et injures publiques intenté par la CGT-B contre Adama SIGUIRE.
Statuant contradictoirement en matière pénale, le TGI a condamné le prévenu à 12 mois de prison et d’une amende de 500 000 F CFA, le tout assorti de sursis.
En plus, il est condamné à payer à chacune des deux victimes notamment la CGT-B et son Secrétaire Général, Dr Moussa DIALLO, la somme de 500 000 FCFA. Il devra en outre payer, au titre des frais d’avocats, la somme de 500 000 FCFA.
En rappel, ce procès fait suite à des propos diffamatoires et injurieux tenus par le sieur Adama SIGUIRE contre la CGT-B et son SG, les accusant entre autres, d’avoir pris de l’argent avec l’impérialisme pour déstabiliser la transition. La CGT-B qui croit aux valeurs démocratiques avait saisi la justice aux fins de se voir blanchir.
Dès l’ouverture du procès, les Conseils de monsieur SIGUIRE vont se focaliser sur des questions de forme et de procédure pour tenter de soustraire leur client de la répression judiciaire.
Au cours du jugement au fond, le sieur SIGUIRE n’a pu apporter aucun élément de preuve de ses allégations d’une extrême gravité. Il va choisir de se murer derrière ce qu’il a appelé « raisonnement logique et cartésien » dans le cadre d’une « communication de guerre ».
Le verdict prononcé indique clairement que le prévenu est coupable des faits de diffamation et d’injures publiques contre la CGT-B et son SG.
Ainsi par ce verdict, la CGT-B voit son honneur lavé, de même qu’il met en échec un plan rusé et perfide planifié par des individus de moralité douteuse pour discréditer une organisation syndicale authentique, anti-impérialiste qui a fait les preuves de sa clairvoyance et de sa combativité sur le terrain depuis 1988.
A l’issue de ce procès, la CGT-B :
– Remercie sincèrement le collectif d’avocats qui s’est constitué à ses côtés dans ce dossier et dans d’autres dossiers judiciaires à titre gracieux et cela, malgré les multiples menaces et pressions ;
– Invite les citoyens à tirer les leçons de ce procès riche d’enseignements, à promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, base séculaire de l’état de droit et de notre vivre-ensemble ;
– Appelle ses militants et sympathisants à continuer à faire rayonner la CGT-B sur la base de son orientation et de ses principes de fonctionnement ;
– Prend à témoin l’opinion sur les agissements d’un nouveau type de » panafricanistes » « anti-impérialistes » qui n’hésitent pas à user de mensonges, de calomnies et de diffamations pour nuire aux organisations authentiques ;
– Assure ses militants sympathisants, les travailleurs et plus généralement l’opinion publique de sa ferme détermination à défendre le droit, la vérité et la justice, conformément à son orientation révolutionnaire et anti-impérialiste.
Quagadougou, le 15 mai 2024
Nicolas OUEDRAOGO
Secrétaire Général Confédéral Adjoint Cumulativement chargé de la communication