La Convention des Organisations non gouvernementales pour l’Observation Domestique des Élections (CODEL) de Me Halidou Ouédraogo dans une déclaration publiée mercredi 22 janvier 2022, «condamne le putsch, exige le rétablissement de l’ordre constitutionnel normal et le retour à l’Etat de droit». Elle demande, en outre, la libération «immédiate» des personnes détenues.
«Notre peuple a suivi avec consternation sur la radiotélévision nationale la déclaration prononcée par un groupe de militaires mettant fin au pouvoir démocratiquement élu…Le MPSR dirigé par Paul Henri Sandaogo Damiba assume ainsi le coup d’État, rompant brutalement l’État de droit démocratique que notre peuple construit laborieusement, courageusement, dans les contextes difficiles que nous imposent le terrorisme et grand banditisme», a exprimé le président de la CODEL, Me Halidou Ouédraogo.
Tout en tenant le MPSR responsable de l’intégrité de l’intégrité physique du chef de l’Etat et de toutes les personnes détenues, la CODEL rappelle que la place des militaires est dans les casernes.
Par ailleurs, elle invite la population à se démarquer «du subjectivisme ambiant et de la violence pour qu’ensemble nous puissions vaincre les terroristes qui représentent notre principale préoccupation».
L’organisation de la société civile a tenu à rappeler son attachement «profond» au principe de dialogue, gage de paix et de stabilité durable pour un retour imminent à l’Etat de droit.
Par Wakat Séra