La Confédération Syndicale burkinabè (CSB) a soufflé ses 50 bougies le 19 septembre 2024. La célébration de cette anniversaire a eu lieu, le samedi 21 septembre 2024 à Ouagadougou, « un moment de réflexion, de bilan, de définition et de perspectives », selon la vice-présidente de l’organisation, Damata Ganou.
19 septembre 1974 – 19 septembre 2024. La Confédération Syndicale burkinabè (CSB) a 50 ans. Les membres de cette organisation ont marqué une halte, le 21 septembre 2024, pour commémorer les 50 ans de lutte syndicale.
« Ces 50 années n’ont pas été un fleuve tranquille. Il y a eu des moments de calme mais aussi des moments de turbulences », a laissé entendre la vice-présidente de l’organisation, Damata Ganou , soulignant que durant toute cette période, « un seul élément reste constant sur la trajectoire évolutive de la CSB (…) et c’est la lutte sans réserve pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs ».
Pour le secrétaire général de la CSB, Olivier Guy Ouédraogo, « ce qui est récurrent au niveau de la CSB c’est qu’elle s’est toujours battue pour la justice sociale, la solidarité entre les travailleurs et les autres composantes du peuple burkinabè ».
Vu la situation que traverse le Burkina Faso, « la priorité aujourd’hui », selon M. Ouédraogo, « c’est de défendre (le) territoire tout en ayant une aspiration pour que la démocratie revienne dans (le) pays ». « C’est le débat contradictoire qui nous permet d’aller de l’avant », a-t-il soutenu.
« Le syndicalisme burkinabè a toujours été un grand syndicalisme qui, au-delà de la défense des intérêts des membres a toujours défendu les intérêts du peuple. Cela a valu beaucoup de coups de cravache mais c’est son originalité », a déclaré le secrétaire général.
Par Wakat Séra