La justice « a été beaucoup sollicitée en 2016 et 2017 » au Burkina, à en croire la présidente du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) Thérèse Traoré/Sanou, qui s’est adressée ce 16 janvier à Ouagadougou, à la presse, après une rencontre entre le CSM et le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré au palais de Kosyam.
« Pour 2016 et 2017, les juridictions ont été beaucoup sollicitées par les justiciables. Il y a eu beaucoup de dossiers qui ont été reçus à tous les niveaux que ce soit au Tribunal de grande instance (TGI), les cours d’appel ou les Hautes juridictions, le volume du travail a augmenté », a déclaré Mme Traoré, ajoutant que « beaucoup de décisions et de jugements ont été également rendus par rapport à 2015, contrairement aux autres années ».
La présidente du CSM a expliqué que la rencontre avec le chef de l’Etat fait suite à celle du 11 décembre dernier où les deux parties « n’ont pas pu épuiser l’ordre du jour parce que le calendrier (de Roch Kaboré) était chargé ». Donc les deux thèmes que sont : « La performance de juridiction du Burkina pour l’année 2016 et 2018 » et « Les rapports du Conseil supérieur de la Magistrature avec les autres pouvoirs » ont été abordés en vue de voir comment les différentes difficultés et incompréhensions pourraient être aplanies avec les pouvoirs exécutif et législatif, a-t-elle signifié.
Le CSM dit avoir recueilli les observations du chef de l’Etat Roch Kaboré par rapport aux rencontres statutaires pour voir comment est-ce qu’on prépare ces genres de rencontres. « C’est vrai qu’il faut préparer longtemps à l’avance les thèmes afin qu’ils soient disponibles au moins trois mois et même que les comités créés rendent disponibles les rapports trois semaines à l’avance pour permettre de mieux préparer (ces) rencontres », a-t-elle poursuivi.
Par Mathias BAZIE