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Burkina: la Loi de finances rectificative pour l’exécution du Budget de l’Etat exercice 2024 adoptée

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Une vue de l'hémicycle

La Loi de finances rectificative de la Loi de finances initiale pour l’exécution du Budget de l’Etat, exercice 2024, a été adoptée à l’unanimité des 71 députés votants du jour, ce mardi 15 octobre 2024, à Ouagadougou.

En effet, le décret N°2024-0908/PRES/PM du 1ᵉʳ août 2024 portant composition du Gouvernement a consacré la création, la scission, la fusion et la suppression d’anciens ministères ainsi que des changements de dénominations d’autres départements ministériels.

La Loi de finances rectificative (LFR) de la Loi de finances initiale (LFI) pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, a été élaborée afin « d’assurer une cohérence entre les allocations budgétaires et les nouveaux périmètres d’actions des départements ministériels pour plus d’efficacité », mentionne un écrit du département de la communication du ministère de l’Economie et des Finances (MEF).

Outre cela, ladite Loi de finances rectificative va permettre aux ministères et institutions de réaliser leurs besoins d’ajustements qui ne peuvent pas s’opérer par la voie règlementaire.

Lors des travaux avec des députés de la Commission des Finances et du Budget (COMFIB), il ressortait que le projet de LFR apporte des ajustements tant au niveau des recettes que des dépenses. Les annulations de certaines recettes, notamment les recettes extraordinaires issues des appuis budgétaires des partenaires techniques et financiers, ont été actées.

Parallèlement, poursuit le DCRP/MEF, « des ouvertures de crédits ont été effectuées pour tenir compte des réaménagements entre les différentes catégories de recettes, ainsi que des recettes perçues dans le cadre de dossiers spécifiques tels que celui du « charbon fin », d’un montant de 9,26 milliards de FCFA ».

Les nouvelles prévisions budgétaires font état de recettes totales s’élevant à « 3 030,6 milliards de FCFA, contre 3 019,1 milliards » dans la version initiale de la loi de finances. Les dépenses, elles, passent de « 3 694,6 milliards de FCFA à 3 706,1 milliards de FCFA dans la LFR ». « Malgré cette légère augmentation des dépenses, l’État vise une gestion optimale des ressources pour boucler l’exercice dans des conditions satisfaisantes », selon la même source.

Par Wakat Séra