La Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) a tenu, ce samedi 27 février 2021, sa traditionnelle cérémonie de présentation de vœux pour le compte de cette année 2021 en cours, à la Bourse du travail à Ouagadougou, lors de laquelle son secrétaire général a déclaré : » Les défis seront de taille au cours de cette année qui commence »
» (…) Les défis seront de taille au cours de cette année qui commence. Nous devons redoubler de vigilance, de faire preuve de plus de détermination, d’esprit de sacrifice et de solidarité pour défendre nos acquis et contrer les mesures anti-travailleurs envisagées par le gouvernement » a déclaré le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié, en s’adressant à ses camarades membres du Collectif syndical CGT-B.
À cette occasion, Bassolma Bazié est revenu sur les faits marquant de l’année 2020. Et ces faits sont entre autres, » la lutte de la coalition des syndicats contre la baisse du pouvoir d’achat, la mauvaise gouvernance et la répression qui l’a accompagnée, la question de l’insécurité, les péripéties de la gestion de la pandémie du coronavirus (…), et la réconciliation nationale. »
Il a précisé que c’est dans ce contexte de « crise sécuritaire » que le gouvernement a « imposé l’application de l’Impôt Unique sur le Traitement de Salaire (IUTS ) sur les primes et indemnités des travailleurs du public. »
Cependant, des acquis ont été engrangés sur le front du collectif syndical CGT-B. Selon M. Bazié ces acquis sont notamment la bataille pour l’unification des travailleurs et du peuple burkinabè, la persévérance face à l’ensemble des mesures « draconiennes » prises pour « clochardiser » davantage les travailleurs ; et l’obtention d’une compréhension des autres couches sociales à leur endroit.
Poursuivant sur le volet de la question de réconciliation nationale, le collectif syndical CGT-B considère que la réconciliation nationale ne saurait faire le lit de » l’impunité » contre laquelle il se bat depuis des années. Le peuple burkinabè « attend que se fassent la vérité et la justice sur les crimes économiques », a indiqué M. Bazié.
Pour cette nouvelle année en cours, Bassolma Bazié, à l’endroit de ses camarades, a estimé qu’il est « urgent » pour eux de » renforcer le travail de mobilisation des travailleurs à la base autour de leurs préoccupations ; d’engager des actions de lutte pour la défense ferme des intérêts matériels et moraux des travailleurs ».
Oumpounini MANDOBIGA (stagiaire)
