Des hommes armés ont menacé à mort des transporteurs de véhicules sur l’axe Bourzanga-Djibo, le mercredi et le jeudi 17 janvier 2022, selon l’Agence d’Information du Burkina (AIB). Ces terroristes disent passer en action pour répondre aux récentes communications de l’Armée burkinabè qui a annoncé plusieurs dizaines des leurs tués dans cette partie du pays.
L’un des bus d’une compagnie de transport en commun de renom, fréquentant l’axe Bourzanga-Djibo, a été stoppé le jeudi 17 janvier 2022, autour de 9h du matin, à 4 km de Bourzanga. Parti à 7h de Djibo pour Ouagadougou, le car a été immobilisé, selon des témoins, par deux motocyclettes en binômes et qui ont ensuite procédé au contrôle des identités des occupants.
Ils se sont isolés avec le chauffeur et l’ont fait savoir qu’ils ne veulent plus voir de car de transport sur cet axe Bourzanga- Djibo. «Nous vous trancherons la gorge si on vous revoit ici», ont-ils menacé.
Selon nos confrères de l’AIB, ces hommes armés ont justifié leur décision par les récentes communications de l’Armée burkinabè parlant d’une centaine de terroristes tués dans la zone: «Ils ont dit qu’ils ont tué plus de 150 de nos combattants mais c’est faux. Nous sommes toujours là et désormais l’axe de Djibo est devenu un axe de mort. Celui qui outrepasse payera les conséquences», se sont-ils insurgés.
Déjà, dans la soirée du mercredi 16 février 2022, des camions de transport de bétail en provenance de Djibo (axe Djibo-Ouagadougou), ont été interceptés par d’autres hommes, vers Namsiguian (dans le Yatenga), et ont reçu les mêmes interdictions.
Par Lassané Sawadogo (stagiaire)