Le président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a créé cinq nouveaux Bataillons d’Intervention Rapides (BIR) à Djibo, Titao, Toma, Kantchari et Pama, selon un décret présidentiel le vendredi 5 janvier 2024. Selon l’Agence d’Information du Burkina (AIB) qui donne l’information, le chef de l’Etat a pris plusieurs autres décisions entrant dans le cadre de la continuité de la réorganisation de l’armée qui guerroie contre les terroristes.
Le président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a, signifié, dans son message de nouvel an, qu’«au cours de cette année 2024, nous allons poursuivre les efforts de reconquête du territoire et amplifier la lutte », annonçant dans la foulée, dans ce sens, au niveau de la Défense, la création de « la première brigade de combat dénommée, Brigade spéciale d’intervention rapide (BSIR) qui regroupera les différents bataillons d’intervention rapide, un groupement de forces spéciales et un groupement spécifique ».
Le capitaine Ibrahim Traoré a décrété vendredi, la création de la Brigade spéciale et d’intervention rapide (BSIR), une grande unité opérationnelle interarmées, avec rang d’armée, conformément à son annonce dans son discours adressé aux populations à l’occasion de la nouvelle année.
Dans la même optique, le commandant Souleymane Zango est nommé commandant de la Garde républicaine tandis que le capitaine Patrick Anicet Bado est lui nommé commandant du Centre national d’entrainement commando (CNEC), un segment de l’armée qui avait été supprimé sous le régime de Blaise Compaoré au profit du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Le chef de l’Etat avait expliqué que les décisions qu’il prendrait allait « s’inscrire toujours dans le sens de la réorganisation de (l’)armée, de sa ré-articulation, de la relocalisation des différentes forces en mesure de faire face à la situation sécuritaire ».
Par Wakat Séra