Accueil Société Burkina : le capitaine Ibrahim Traoré invite à abandonner « les lourdeurs administratives »

Burkina : le capitaine Ibrahim Traoré invite à abandonner « les lourdeurs administratives »

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Le nouveau président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré, le dimanche 2 octobre 2022, à Ouagadougou, les Secrétaires généraux des ministères. Il les a invités à « aller rapidement » dans la conduite des affaires publiques et à abandonner les « lourdeurs administratives ».

Quelques heures après avoir été désigné pour conduire les affaires courantes du pays, le capitaine Ibrahim Traoré a échangé, ce dimanche 2 octobre 2022, à Ouagadougou, avec les Secrétaires généraux des ministères.

Face aux SG, le capitaine Traoré a tenu des propos d’excuses. « Il y a quelques heures de cela, on a malheureusement troublé vos sommeils paisibles dans la ville de Ouagadougou par le bruit des armes. Nous nous en excusons beaucoup. On ne le souhaite pas, on ne l’a jamais souhaité mais c’est aussi les circonstances de la vie. Cela est arrivé parce que certaines choses ne fonctionnent pas bien », a-t-il lancé.

Il a ensuite exprimé sa volonté d’imprimer une nouvelle dynamique dans le fonctionnement de l’administration publique. Ainsi, au cours de son tête-à-tête avec les secrétaires généraux des ministères, le chef du MPSR, entouré de ses éléments, a appelé ses hôtes à aller rapidement dans la conduite des affaires de l’État.

« Nous devons faire en trois mois, ce qui devrait être fait en 12 mois », a-t-il laissé entendre, invitant ses interlocuteurs à aller vite en évitant les « lourdeurs administratives ».

Pour le capitaine tombeur du lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, « l’urgence est à tous les niveaux; de la sécurité à l’action sociale en passant par la santé ».

« Au Burkina Faso, on a l’art de rejeter tout sur l’autre », a reproché le capitaine Traoré qui a assuré aux SG, qu’il s’agit d’une continuité de l’administration, mais peut-être avec une autre allure.

Par Siaka CISSE (Stagiaire)