Le président burkinabè de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a confirmé, dans un décret pris le lundi 6 décembre 2022, Aziz Bamogo à la tête du Conseil supérieur de la Communication (CSC). Cette décision vient mettre terme à une longue période de paralysie au sein de l’organe de régulation des médias au Burkina Faso.
Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a enfin son président. Élu depuis fin mai 2022, c’est ce lundi 6 décembre que Aziz Bamogo a été confirmé à la tête de l’institution par un décret du président de la Transition, Ibrahim Traoré.
L’organe de régulation longtemps paralysé, parce que sans président, pourra désormais jouer pleinement son rôle de gendarme des médias au Burkina Faso.
Quant au nouveau président, Aziz Bamogo, cette confirmation par le chef de l’Etat à la tête du CSC vient mettre fin à une longue période de tractations marquée, entre autres, par des actions en justice. En effet, M. Bamogo avait été attaqué en justice par sa challenger, Danielle Bougaïré, qui avait dénoncé des vices de procédure dans la démission de son adversaire, à la veille de l’élection du 30 mai 2022. La plaignante avait donc demandé l’annulation du procès-verbal de l’élection de Aziz Bamogo. Une requête restée sans suite, puisque le Tribunal administratif de Ouagadougou avait débouté la requérante de sa demande de sursis à exécution des effets du PV de l’élection du nouveau président.
Aziz Bamogo, avant son élection, était vice-président du CSC et assurait l’intérim de la présidence après la démission de Mathias Tankoano qui était à l’époque le président de l’institution.
Par Siaka CISSE