Au Burkina, des acteurs du football ont été entendus récemment dans diverses affaires. C’est ainsi que l’ancien ministre burkinabè en charge des Sports et fondateur du centre de formation SALITAS, a été entendu dans une présumée affaire de corruption. Il lui est reproché d’avoir donné de l’argent à un arbitre à la veille des fêtes de fin d’année. Avant lui, et pour toute autre raison, le président du Rail club du Kadiogo (RCK), Amado Traoré, a répondu à une convocation sur les incidents liés au match international RCK-USMA.
Convoqué par la gendarmerie nationale, Amado Traoré, président du RCK, a été entendu dans la matinée du lundi 19 juin 2017. Selon des sources proches de son entourage, il aurait été auditionné sur les incidents qui se sont produits suite au match retour de la ligue des champions CAF entre le RCK et l’USMA joué à Ouagadougou.
Il faut souligner que quelques jours auparavant, c’est le colonel Yacouba Ouedraogo, président de SALITAS, club de deuxième division, qui avait été entendu par la gendarmerie et convoqué par la suite à la Fédération burkinabé de football. Il lui est reproché d’avoir donné 20 000 francs CFA à un arbitre à la veille des fêtes de fin d’année. Bien que le colonel Yacouba soit soupçonné de tentative de corruption il faut relever que jusqu’à ce jour, l’homme en noir n’a pas officié un seul des matchs de SALITAS. Du reste, le colonel Yacouba Ouédraogo, reconnu pour ses largesses a affirmé que c’est de l’argent qu’il a offert à une connaissance pour les fêtes comme il le fait à bien d’autres personnes en de pareilles circonstances. L’arbitre est le frère d’un de ses collaborateurs et c’était à la veille des fêtes de fin d’année 2016 donc décembre 2016.
Si certains pensent que c’est heureux d’assainir les pratiques dans le milieu du football burkinabè, d’autres acteurs assimilent ces accusations à de l’acharnement sur des dirigeants de clubs.
Par Wakat Séra