Le Conseil supérieur de la communication (CSC), l’organe régulateur des médias au Burkina Faso, dans un communiqué en date du jeudi 14 avril 2022, attire l’attention des médias audiovisuels et des médias en ligne sur le caractère «obscène de certaines des séquences» des clips «selamin» de Kayawoto et «sélé» de Sabil Koglweogo, les invitant «à plus de rigueur dans l’exploitation des programmes aux contenus sensibles».
L’organe régulateur des médias au Burkina Faso, qui dit constater «la circulation sur divers supports médiatiques de vidéomusiques, dont les contenus obscènes de certaines de leurs séquences peuvent constituer un danger pour l’épanouissement physique, moral et mental de (la) jeunesse», attire donc l’attention des responsables des médias, notamment de l’audiovisuel et en ligne sur «l’impératif de la protection du public jeune dans leurs programmes respectif».
Dans son communiqué, le CSC pointe du doigt les clips «selamin» de Kayawoto et «sélé» de Sabil Koglweogo dont il juge les «contenus obscènes» pouvant « constituer un danger pour l’épanouissement physique, moral et mental de notre jeunesse».
Pour soutenir le contenu de son communiqué, le Conseil supérieur de la communication rappelle la décision n°2014-008/CSC/CAB/SG du 15 mai 2014, portant protection des mineurs contre les programmes des télévisions pouvant nuire à leur épanouissement.
«Tout en réaffirmant son attachement à la liberté de la presse et à l’indépendance des médias, le Conseil supérieur de la communication accorde une importance particulière au respect de la présente», conclut le communiqué.
Par Wakat Séra