La Commission de la liberté de presse, du pluralisme, de l’éthique et de la déontologie du Conseil supérieur de la Communication (CSC), organe de régulation des médias au Burkina, a auditionné le 17 août 2021, la « Radio Pulsar » émettant à Ouagadougou sur la fréquence 94.8 Mhz, pour «propos grossiers, irrespectueux et injurieux à l’endroit des autorités publiques».
La Commission a voulu entendre les responsables de la radio sur des dérapages constatés dans le contenu de l’émission interactive « Faut qu’on en parle » diffusée le lundi 9 août 2021 entre 8 heures et 9 heures. Le sujet des échanges de ce jour était relatif à l’effondrement d’une partie du minaret de la mosquée de Dioulassoba (Bobo-Dioulasso).
Il est reproché à la radio d’avoir laissé tenir par des auditeurs des propos grossiers, irrespectueux et injurieux à l’endroit des autorités publiques et des insuffisances dans la conduite même de l’émission. Ces auditeurs qui sont intervenus plusieurs fois à l’antenne, y ont également affirmé des contrevérités frisant la désinformation du public. Il a cité quelques passages des interventions de deux auditeurs.
Le responsable de la radio et l’animateur du jour de l’émission ont reconnu ces manquements. Ils ont dit avoir manqué de vigilance car l’animateur principal était absent et a dû être remplacé. Sinon, en 25 ans d’existence, c’est la première fois que radio Pulsar est invitée à une audition.
Après avoir prodigué des conseils aux invités, la Commission les a remerciés pour la cordialité des échanges. Elle produira un rapport au Collège des conseillers pour suite à donner.
La direction de la Communication et des Relations publiques du CSC
