Le retour annoncé, puis annulé, de Yacouba Isaac Zida au Burkina Faso pour le congrès d’investiture du candidat à la présidentielle du Mouvement patriotique pour le Salut (MPS), dans le cadre de la présidentielle de 2020 fait des vagues. Le gouvernement burkinabè estime avoir été accusé à tort de chercher à empêcher la participation de Yacouba Isaac Zida à ce congrès d’investiture. Aussi, le porte-parole du gouvernement burkinabè a fait « un démenti formel à des informations erronées et sans fondement » dont des accusations qu’il juge graves et « savamment orchestrées ».
Le document explique que le Mouvement patriotique pour le Salut (MPS) a demandé « aux autorités de soustraire monsieur Yacouba Isaac Zida de toute action judiciaire alors que celui-ci doit répondre devant la justice militaire des chefs d’accusation de désertion en temps de paix et de refus d’obéissance ». Il ressort également qu’un mandat d’arrêt a été émis en avril 2017 à l’encontre de l’ancien président du Faso, qui du reste, a été radié des effectifs de l’Armée burkinabè pour « non-respect des lois et règlements militaires. »
Par Wakat Séra