Le ministre burkinabè de la Sécurité intérieure, le colonel-major Omer Bationo, a rassuré le jeudi 7 avril 2022, le commandement de la gendarmerie à l’état-major au camp Paspanga à Ouagadougou, que l’institution aura « les moyens nécessaires » pour doter ses éléments afin qu’ils soient « beaucoup plus efficaces sur le terrain ».
C’est la première fois que le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MADTS), le colonel Omer Bationo, se rend à l’Etat-major de la Gendarmerie nationale, depuis sa nomination le 5 mars dernier, soit un mois.
« Je suis venu ce matin pour prendre contact avec la Gendarmerie nationale qui est une institution très importante pour le Burkina Faso, une institution qui a sa place dans cette phase décisive que traverse notre pays, une institution qui apporte beaucoup, qui paie un lourd tribut aussi dans le cadre de cette lutte qui nous est imposé », a-t-il déclaré, disant être venu les encourager.
L’ex-chef de corps de Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP, une unité d’élite dissout en 2015), dit également être venu prendre contact notamment avec le commandement et toute la Gendarmerie à qui il a exprimé sa « fierté » pour leur combat sur le terrain.
Le ministre de la Sécurité a indiqué que les autorités de la transition mettront tout en œuvre pour qu’ils aient les moyens nécessaires pour pouvoir être beaucoup plus efficaces sur le terrain dans cette lutte contre le terrorisme.
« La gendarmerie est pratiquement le fer de lance et il faut que nous arrivions à mettre les moyens adéquats à leur disposition. Quand je dis moyens ce n’est pas seulement ceux matériels mais ceux aussi humains, les prises en charge du personnel, l’accompagnement psychologique parce qu’ils en ont besoin car un gendarme bien dans la tête est un gendarme qui sera beaucoup plus efficace sur le terrain ».
Le MATDS a signifié que les préoccupations de cette institution militaire sont « énormes » mais le gouvernement de la transition mettra « tout en œuvre avec les moyens dont il dispose pour essayer de les mettre dans de très bonnes conditions afin que nous puissions gagner cette guerre pour que nos populations puissent vaquer tranquillement à leurs préoccupations et participer au développement du pays ».
Par Bernard BOUGOUM
