Le ministère burkinabè du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MICA) rassure les populations que sur au moins trois mois, ses contrôles n’ont trouvé aucune commercialisation de « riz en plastique » sur le marché au Burkina, après qu’une femme a saisi la Ligue des Consommateurs pour poser le problème.
Le gouvernement burkinabè à travers son ministère en charge du Commerce a accentué les contrôles sur la qualité des céréales et particulièrement celle du riz vendu au Burkina sur au moins trois mois.
Selon le Ministère, après les différentes investigations de ses équipes, les populations peuvent se rassurer et consommer le riz, malgré le fait que depuis quelques mois, les réseaux sociaux font état de la vente et de la consommation d’une qualité « de riz en plastique » dans la sous-région ouest africaine.
Le phénomène de la supposée commercialisation « de riz en plastique » a pris de l’ampleur cette semaine parce que les réseaux sociaux et la presse ont fait écho de la découverte de riz en plastique dans une famille à Ouagadougou, indique la note du ministère.
Le MICA précise que la « gendarmerie nationale, saisie, a diligenté une enquête qui est en cours. Un prélèvement a été fait et est en cours d’analyse au niveau du Laboratoire national de Santé Publique (LNSP)».
Les conclusions du LNSP sont attendues dans une semaine, selon le ministère qui ajoute que « d’autres échantillons seront analysés par l’Agence Burkinabè de la Normalisation, de la Qualité et de la Métrologie (ABNORM)».
En attendant les résultats de ces enquêtes, le gouvernement invite les populations à rester vigilantes dans tout ce qu’elles consomment. La note du MICA indique que la veille citoyenne et la collaboration ont permis aux services de contrôle de saisir « 25 sacs de riz impropres à la consommation à Banfora dans la région des Cascades ».
Le Ministère du Commerce invite, par ailleurs, en cas de besoin, à saisir les structures compétentes, notamment, les forces de défense et de sécurité ou les services de contrôle de son département aux numéros verts suivants : 80 00 11 84/85 à Ouagadougou et 80 00 11 86 à Bobo-Dioulasso.
Mathias BAZIE