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Burkina: le GSIM revendique l’attaque de Djibo

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Le drame de ce lundi a eu lieu entre Djibo et Bourzanga dans la région du Sahel (Ph. d'archives)

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une organisation terroriste proche d’Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque perpétrée le lundi 24 octobre dernier, contre une base militaire de Djibo, dans le nord du Burkina Faso, selon une information de l’AFP.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué l’attaque menée le 24 octobre dernier, contre le 14e Régiment Interarmes (RIA) de Djibo qui a fait 10 soldats burkinabè tués. L’information est rapportée par l’AFP qui cite un organisme américain spécialisé dans la surveillance des organisations djihadistes.

Selon notre source, cette organisation terroriste affiliée à Al-Qaïda affirme avoir tué «dix soldats» et «libéré 67 prisonniers» avec «plus de 400 armes légères» emportées.

L’Armée burkinabè avait de son côté déploré la mort de 10 soldats et une cinquantaine blessés. Elle avait aussi annoncé avoir neutralisé «18 terroristes» dans sa riposte.

Chef-lieu de la province du Soum dans le Sahel burkinabè, la ville de Djibo vit sous blocus terroriste depuis environ trois mois coupant la ville du reste du pays. Ce qui oblige les autorités à procéder à des opérations spéciales, parfois par voie aérienne pour ravitailler les habitants de cette localité.

La situation sécuritaire préoccupante du pays a amené le Gouvernement de Transition à lancer une opération de recrutement de 50 000 VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie), supplétifs de l’Armée, pour contribuer à la lutte contre le terrorisme.

Par Siaka CISSE (Stagiaire)