Le Mouvement pour la démocratie en Afrique (MDA), un parti de la mouvance présidentielle burkinabè, a signifié dans une note qu’il rejoignait l’opposition politique. Selon son président Amadou Tall, cette décision se fonde sur le fait que la « conduite approximative actuelle des affaires de l’État ne suscite aucune espérance pour le peuple qui souffre profondément ».
« Après les Elections couplées du 29 novembre 2015, le MDA a adhéré à l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) en vue de soutenir le programme présidentiel et défendre les idéaux de l’insurrection populaire. Plus de deux années après l’accession du MPP au pouvoir, les attentes des populations sont toujours gravement insatisfaites », lit-on dans le communiqué de l’ex-parti de la mouvance.
Pour le parti de Amadou Tall, « pire, la conduite approximative actuelle des affaires de l’État ne suscite aucune espérance pour le peuple qui souffre profondément. C’est pourquoi, le MDA décide de démissionner de cette alliance pour compter du 1er avril 2018 ».
Le document indique que le député du MDA engagera « immédiatement des démarches en vue de rejoindre le groupe parlementaire d’opposition UPC (Union pour le progrès et le changement) afin de poursuivre sa mission au service du peuple ».
Le chef de file de l’opposition a, sur sa page facebook, félicité le MDA et son président qui « ont courageusement démissionné de la majorité présidentielle ».
Par Mathias BAZIE