Le Mouvement citoyen pour une éthique républicaine (MOCER), au cours d’un point de presse animée ce vendredi 10 novembre à Ouagadougou, a condamné « l’immixtion maladroite et inopportune du ministre de la Communication » dans l’affaire de la censure de l’émission Sur la Brèche de la RTB qui devait recevoir Tahirou Barry.
Le Mouvement citoyen pour une éthique républicaine (MOCER) en rapport avec la liberté d’expression a condamné « l’immixtion maladroite et inopportune du ministre de la Communication dans le traitement de l’information dans les médias publics », et aussi le « silence du ministre des Droits humains face aux violations répétées des droits humains par les kolgweogo ».
Il a aussi déploré les comportements inciviques des populations, qui sont contraires aux valeurs culturelles, morales et républicaines. Les conférenciers ont indiqué que plusieurs acquis sont remis en cause aujourd’hui. Parmi les exemples cités, il y a la liberté d’expression, la liberté de manifester, l’atteinte répétée des droits humains et la défaillance des Forces de défense et de sécurité (FDS).
« Il ne se passe pas un jour sans qu’on ne soit face à de nouveaux comportements et actes aux antipodes de nos attentes », a constaté le président du Mouvement citoyen pour une éthique républicaine (MOCER), Kassoum Ouattara. Selon lui, l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui « devrait être le levier d’une nouvelle génération de Burkinabè exemplaires a malheureusement accouché d’une souris ».
Au-delà des critiques, le MOCER a laissé entendre qu’ils (les responsables) organisent des ateliers d’information et de sensibilisation sur le civisme fiscal, à travers leur Centre de formation civique et de perfectionnement aux aptitudes citoyennes (CFCPAC-Burkina). A en croire Kassoum Ouattara, le premier atelier va se tenir le 7 décembre prochain et aura pour thème : « Le civisme fiscal pour une optimisation de l’assiette fiscale : rôle et place des acteurs du secteur informel ».
Par Boureima DEMBELE
