Le Premier ministre burkinabè, Albert Ouédraogo, dans le cadre d’une série de rencontres initiées à l’endroit des partenaires sociaux, s’est entretenu, mardi 12 avril 2022, avec l’Unité d’action syndicale (UAS). Le chef du gouvernement de Transition a expliqué vouloir s’inscrire dans un processus d’anticipation des différends sociaux, un préalable indispensable pour un développement économique harmonieux et un progrès social durable.
Le chef du gouvernement Albert Ouédraogo a, au cours de la rencontre, demandé aux syndicats d’accompagner le processus de transition au Burkina Faso. Il a indiqué que sa démarche s’inscrit dans une logique d’anticipation des différends sociaux. Ainsi, il a relevé la nécessité d’avoir un dialogue sincère avec l’ensemble des partenaires sociaux.
«J’ai, de ce fait, instruit les membres du gouvernement, de concert avec les partenaires sociaux de chaque département, de ressortir et d’actualiser les dossiers pendants en leur sein, en vue de leur examen et de rechercher dans toute la mesure du possible des solutions appropriées», a déclaré le Premier ministre la Transition.
Convaincu que le dialogue social constitue un enjeu majeur pour un développement harmonieux et un progrès social inclusif moderne le chef de l’Exécutif a indiqué avoir instruit son gouvernement à «observer et à poursuivre avec les partenaires sociaux, un dialogue social empreint de sincérité et de respect mutuel durant cette période de Transition, dans la perspective d’instaurer un climat social propice au développement économique et social dans le pays».
Aussi, au-delà de la traditionnelle rencontre annuelle Gouvernement/ Syndicats, Albert Ouédraogo a confié vouloir instaurer des cadres ad hoc dont la périodicité de la tenue sera commandée par les préoccupations sociales de l’heure.
Marcel Zanté, président du mois syndical de l’UAS, tout en saluant cette démarche du Premier ministre, a toutefois précisé que les préoccupations des Burkinabè demeurent la sécurité, la vie chère, la préservation des libertés individuelles et collectives qui sont, selon lui, menacées. Il a rassuré que dans les jours à venir, l’UAS va faire parvenir un document avec «des recommandations».
En plus de l’Unité d’action syndicale (UAS), le Premier ministre a échangé avec le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB).
Par Siaka CISSE (Stagiaire)
