Au deuxième jour de sa visite d’amitié et de travail en Egypte, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a rencontré les hommes d’affaires et les investisseurs de ce pays dans la soirée du jeudi 8 juin 2017.
L’objectif de cette rencontre était de présenter les potentialités du Burkina en matière d’investissement. L’exercice a consisté pour le Président du Faso, à travers un bref exposé suivi de la projection d’un film documentaire sur le Plan national de Développement économique et social (PNDES), de présenter aux investisseurs égyptiens, les atouts du Burkina Faso. Il s’en est suivi des questions des opérateurs économiques qui ont accordé beaucoup d‘intérêt à cette séance d’échanges.
Le transport des produits de l’Egypte vers le Burkina Faso, la possibilité de construction d’infrastructures, de transport de gaz, l’exportation des produits médicaux, la contribution au PNDES, la formation et la recherche scientifique, la sécurisation des investissements ont été, entre autres, les sujets évoqués par les hommes d’affaires égyptiens avec le Président du Faso qui a donné les réponses appropriées. Il a ensuite annoncé aux hommes d’affaires égyptiens que certains sujets feront partie des dossiers de la Commission mixte Burkina/Egypte qui se réunira bientôt.
Au terme des échanges, le Président du Faso a expliqué à la presse que notre pays a beaucoup d’atouts qui peuvent attirer les investisseurs égyptiens.
Selon lui, le Burkina Faso a « tout ce qui concerne l’alimentaire, un secteur dans lequel l’Egypte a une certaine expérience. Les Egyptiens peuvent nous apporter beaucoup dans les domaines des infrastructures, de la santé, de la construction d’usines de produits médicaux, un domaine d’expérience de l’Egypte qui y a fait ses preuves. Aussi, le secteur minier est en expansion et le coton y est produit en grande quantité. Nous souhaitons que l’Egypte nous accompagne dans sa transformation à travers des usines de filature ».
Les hommes d’affaires doivent jouer leur partition dans le concert de la coopération bilatérale. Les politiques ayant d’ailleurs pris plusieurs engagements à ce sujet. Par exemple dans le domaine de la lutte contre l’extrémisme religieux, dira le chef de l’Eat, « nous avons pris des engagements pour renforcer la coopération bilatérale. Cette coopération va se traduire d’abord par des échanges de renseignements. Viendra ensuite la question de la formation de nos équipes. En matière de lutte contre le terrorisme, nous devons unir nos moyens pour pouvoir venir à bout de cette gangrène ».
Le Burkina Faso et l’Egypte ont des potentialités à valoriser. « C’est à partir de celles-ci que nous devons mettre en place la coopération Sud-Sud. Nous allons travailler à ce que les engagements que nous avons pris soient plus que des déclarations », a conclu le Président Roch Marc Christian Kaboré.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso