Réagissant à la situation nationale, un citoyen, partant de critères qu’il a lui-même établi, dresse une liste de potentiels présidents et même de potentiels membres du Gouvernement, à l’issue des assises nationales prévues les 14 et 15 octobre à venir.
Burkinabè, Osons nous réinventer dans l’inclusion, la compétence et l’intégrité
Dans quelques jours, les Burkinabè auront à choisir un Président pour diriger l’épisode de la transition. Mais qui ?
Pour la désignation du Président du Faso, chef de l’Etat, Il y’a deux scénarii qui pourraient s’inviter. La première hypothèse est que les forces vives estiment qu’il existe un candidat naturel en la personne du capitaine Ibrahim Traoré et demandent sa confirmation au poste du chef de l’Etat comme le réclame la population et que le Capitaine Ibrahim Traoré accepte et s’engage de porter la charge présidentielle pour la période de la transition. Dans ce cas de figure, il n’y’a pas lieu de chercher d’autres candidats.
La deuxième est que le Capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’Etat actuel malgré sa confirmation par les forces vives refuse lui-même de son propre gré catégoriquement d’exercer cette charge et dans ce cas de figure il faut désigner « un président civil ou militaire » pour le remplacer. Dans cette deuxième hypothèse, qui pourrait faire l’affaire des Burkinabè dans ce contexte de crise sécuritaire et de gouvernance préoccupante ?
- De la convocation des forces vives
Qui est force vive et qui ne l’est pas ? Le concept de forces vives est un concept éminemment politique créé pour. Forces vives ce sont les entités représentatives de la société burkinabè
Les organisations religieuses et coutumières, les organisations de la société civile. A ce niveau il ne faut pas commettre l’erreur de vouloir mais les faitières comme le SPONG, le Cadre de concertation des ONG et associations. Il y’a des organisations spécifiques à prendre en compte ce sont celles des victimes du terrorisme, des violences politiques (insurrection, coup d’Etat,) les personnes vivant avec un handicap, les partis politiques, les faitières économiques (Chambre de commerce et patronat), les organisations paysannes (Confédération paysanne du Faso), les organisations féminies, le Conseil national de la jeunesse, les Forces de défense et de sécurité, les organisations Syndicales, les organisations dans le domaine de la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance (CGD, NDI, Centre Mark Garango etc.), les organisations de lutte contre la Corruption ( RENLAC), Les organisations des droits de l’Homme (MBDHP, Collectif de lutte contre la Stigmatisation), les organisation faitières de la culture, les représentants des 45 provinces du Burkina désignés consensuellement au sein de leurs provinces, ces personnes ne doivent pas porter une caquette politique ou d’OSC mais consensuellement choisies par les populations de chaque province. Le principe c’est l’inclusion, la qualité des hommes qui doivent participer, la représentation de toutes les couches et de tous les bords.
NB : On peut se passer de convoquer les forces vives et mettre en place un Comité techniques de 30 personnes ressources (juristes, politologues, communicateurs, sociologues, économistes, FDS religieux et coutumiers) qui vont croiser les chartes de transition de 2014 et de 2022 pour faire sortir une charte consensuelle et s’inspirer de l’expérience de 2014 qu’il faut améliorer pour adopter le mode de désignation du président.
- Du profil du président
Le profil de cet acteur, doit être une personnalité qui obéit principaux critères suivants.
- La maitrise de la question sécuritaire
- Avoir une connaissance élevée du fonctionnent de l’Etat
- La non-participation aux prochaines élections présidentielles
- La non-appartenance à un parti politique
- Des propositions de présidentiables
Au regard de ces critères, des noms peuvent se dégager. Auguste Denise Barry qui s’y connait en matière de lutte contre le terrorisme et qui cumule le profil civil et militaire. Il a le mérite d’avoir une expérience en matière de gestion des affaires publiques. Son handicap c’est d’avoir eu quelques incompréhensions avec certains de ses frères d’armes en 2014-2015 et avoir été accusé de préparer un coup d’Etat contre le régime de Roch Marc Christian Kaboré et jusqu’à preuve de contraire, il est un présumé innocent. Me Prosper Farama, intègre dans le discours et dans les actes, éloquent, intelligent, il a le sens de la gouvernance, de la rationalité étatique et sécuritaire. Son seul handicap peut être la non-maitrise des intrigues politiques. Dr Rabsalga Ouedraogo, il a une bonne vision de l’Etat et de la lutte contre le terrorisme, il se montre intègre dans son discours mais son handicap est qu’entre la théorie et la pratique il y’a parfois un décalage. Dr Lassina Zerbo peut être de cette transition, lui qui maitrise le nucléaire, il a des relations pour aider le pays, il a une bonne vision de l’Etat, de la transformation sociale du Burkina, son handicap, il ne maitrise pas les intrigues partisanes du cosmos politique burkinabè ; Soungalo Appolinaire Ouattara, méthodique, rigoureux et travailleurs, maitrisant les rouages de l’Etat, il peut être d’une utilité mais son handicap on ne sait pas s’il est toujours au CDP ou pas, le Professeur Laurent Bado, il a le mérite d’avoir prédit tout ce qui est arrivé au pays aujourd’hui, il a une bonne vision pour l’avenir de ce pays surtout l’organisation de la production agricole dans un contexte de lutte contre le terrorisme, les réformes institutionnelles, lui qui avait prédit l’ouverture de la fenêtre et des portes de l’enfer au regard de certains signaux, sa doctrine basée sur le tercérisme est une option sérieuse pour le développement socio-économique du Burkina Faso. Le Pr Bado peut aider à éteindre l’enfer qui s’abat sur notre pays actuellement en lu faisant voir le paradis. Son handicap, c’est le fait qu’il soit toujours président d’honneur du PAREN. Le Général Moise Minoungou, homme de poigne, il connait le contexte actuel du terrorisme pour avoir été CEMGA, il peut être candidat mais son handicap peut être la maitrise de l’environnement global de l’Etat et le terrain politique. Le Général Brice Bayala, Ancien chef d’Etat Major de l’armée de l’air, ancien CEMGA adjoint, le Général Bayala homme conciliant et pragmatique par son expérience peut servir mais son désavantage est peut-être le fait qu’il est hors de la troupe. Le Général Nabéré Honoré Traoré, éloquent, ayant l’expérience de tous les régimes de Blaise à Compaoré à aujourd’hui, le Général s’est déjà montré disposé pour cette fonction avec l’insurrection populaire de 2014, il peut parler à tous les bords mais son handicap est qu’il doit trancher dans certaines situations et peut être exposé au jeu des influences et peut ne pas être. Le Général Kouamé Lougué, à la retraite, ancien ministre de la défense, aimé de la troupe en son temps, le Général Lougué s’est également montré prêt pour la fonction présidentielle par sa déclaration ratée à la RTB en 2014 à la faveur de l’insurrection populaire de 2014. Le Général Yacouba Isaac Zida, Il a l’expérience de la gestion de l’Etat, imprégné de la question du terrorisme et peut être candidat à la transition mais son handicap est qu’il est poursuivi par la justice burkinabè et a eu quelques incompréhensions avec ses frères d’armes en 2014-2015. Le Général Pingrenoma Zagré, ancien CEMGA, actuel ambassadeur du Burkina au Ghana, militaire conciliant, éloquent et diplomate, il a le sens de la gestion de l’Etat et peut être candidat. Sa limite est qu’avec sa fonction actuelle hors du pays, il peut être en déphasage avec certaines réalités. Le Général Djibril Bassolé, stratège, il a le profil d’un homme d’Etat ; maitrisant les questions du terrorisme et de la diplomatie, il peut être candidat mais son handicap est qu’il est dans les liens de la justice burkinabè. Le Colonel Major David Kabré actuel CEMGA, rassembleur, maitrisant les rouages des affaires publiques et de la diplomatie, il peut être candidat mais ses limites restent la maitrise des acteurs d’influence. Le L.t. Colonel Emmanuel Zoungrana, légitime et réputé militaire de terrain au sein de la troupe, il est vu comme un homme qui peut donner de l’impulsion à la lutte contre l’insécurité mais son handicap est qu’il est dans les liens de la justice et qu’il faille trancher en termes de procédures. Le L.t. Colonel Yves Didier Bamouni, réputé stratège, intègre, major à tous les niveaux et pragmatique, il a également le profil de l’emploi. Chef de corps de Kaya où le Capitaine Ibrahim Traoré actuel chef de l’Etat était son élément avant d’occuper le poste du COTN après le coup d’Etat de janvier 2022, cet officier supérieur est vu comme un homme médian entre l’ancienne et la nouvelle génération au sein de l’armée et peut parler à tous les bords pour une entente cordiale entre les frères d’armes. Les Burkinabè le connaissent peu et son désavantage est la non-maitrise du jeu politique mais certains pensent qu’il a l’intelligence de la situation. Le L.t. Colonel Evrard Somda, jeune, dynamique, il avait ouvertement attiré l’attention du Président Damiba et de son premier ministre sur le manque de matériel de la troupe, il avait pris position du coté du peuple en 2014 pour faire échec au coup d’Etat. Il peut être également un choix mais son handicap peut être la non-maitrise du contexte politique.
- Ce que nous Burkinabè devons admettre c’est qu’il n’y’a pas d’hommes messis, immaculés, mais il y’a des hommes valeureux, qui respectent la morale, intègres et qui peuvent servir pour le bien du Burkina Faso. Personne n’est 10 sauf Dieu et toute personne soit-elle parfaite a des limites et il appartient au peuple souverain de trancher au regard des forces et des faiblesses de chacun de faire le choix suivant son intérêt. Des femmes et des hommes pour faire face à la situation actuelle, On les retrouve tant dans le rangs des forces armées que dans le rang des civils. Le choix souverain revient au peuple de faire le choix d’une personne consensuelle, il ne s’agit pas de faire l’unanimité, mais le choix d’un homme d’Etat susceptible de pouvoir se mettre au-dessus de la mêlée, être au-dessus de tous les bords pour gouverner dans l’intérêt général des Burkinabè.
- De la formation du gouvernement.
Former un gouvernement inclusif, de personnes compétentes et qui font montre de leur volonté à servir pour le bien de tous. Dans ce sens, on peut proposer :
- Premier Ministre : Pr Augustin Loada ou Rosine Coulibaly ou Dr Rabsalga Ouedraogo, ou Auguste Dénise Barry ou Newton Ahmed Barry ou Basga Emile Dialla ou Abdoul Karim Saidou ou Joséphine Ouedraogo /Guissou
- Ministre d’Etat, de la guerre, des forces armées et des anciens combattants : Lt. Colonel Yves Didier Bamouni ou Gle Moise Minoungou
- Ministre d’Etat en charge de la cohésion sociale : Mme Mariémé Ouattara
- MATDSI : Pr Léon Sampana ou Kalifa ou Kalifa Séré ou Mahamadou Sawadogo
- Ministre des arts, de la culture, de la communication, porte-parole et secrétaire Général du Gouvernement : Abdoulaye Barry
- Ministre de la fonction publique. Fatoumata Bénon/yatassaye ou Jonas Hien
- Ministre de l’économie, des finances et de la prospective : Moumounou Gnakabary ou Philippe Néri Kouthon Nion ou Pr Taladia Thiombiano
- Ministre des Mines et des carrières : Toussaint Bamouni ou Pascal Diendéré ou Adama Barry
- Ministre de l’entreprenariat et de l’emploi : Alexandre Sankara ou Monique Yéli Kam
- Ministre de la santé et de l’hygiène publique : Pr Christian Napon ou Dr Bertrand Méda
- Ministre de l’Education et de l’enfance : Dr Kassem Salam Sourwema ou Adama amadé Siguiré
- Ministre de la justice et des droits humains : Juge Colette Sawadogo ou Me Appolinaire Kyelem de Tambila
- Ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale : Minata Samaté ou Gle Pengrenoma Zagré
- Ministre de l’habitat et de l’urbanisme : Moussa Zerbo ou l’architecte Francis Kéré
- Ministre de l’action sociale, humanitaire et du genre : Dr Nestorine Sangaré ou Alino au Faso ou Martine Yabré
- Ministre du commerce et de l’industrie : Wilfried Bassolé ou Kaboré Victor
- Ministre des infrastructures : Jean Christophe Ilboudo ou Babou Bayili ou Ousmane Nakoulma
- Ministre de la révolution agricole et de l’élevage : Rokya Rouamba ou Bassiaka Dao
- Ministre de l’environnement, de l’écologie et de l’énergie : Aziz Diallo
- Ministre délégué à la coopération régionale et à la diplomatie de la guerre : Lt-Col Ismaël Kiswensida Soapa Diawari
- Ministre des TIC et du renseignement numérique : Cptne Farouk Kiswensida Sorgho
- Ministre des réformes institutionnelles et de la moralisation de la vie publique : Yacouba Ladji Bama ou Me Guy Hervé Kam
- Ministre des transports et de la mobilité urbaine : Zalissa Koumaré
- Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Pr Afsata Paré ou Pr Windkouni Haoua Eugenie Maiga
- Ministre des sports, des loisirs et de la mobilisation sociale contre le terrorisme : Colonel Major David Kabré
- Ministre Délégué à la sécurité : Lt. Colonel Evrard Somda
- Ministre délégué à la culture et au Secrétariat Général du Gouvernement : Dr Dramane Konaté ou Dr Jocelyne Vokouma
- Ministre délégué Chargé du Budget. Placide Kaboré ou Pr Salif Yonaba
- Secrétaire Général du Gouvernement chargé de renseigner le gouvernement : Ibrahim Maiga ou Wendpouiré Charles Sawadogo
NB : Aux dirigeants
Le plus fort n’est jamais assez fort pour rester éternellement le plus fort car le plus fort d’aujourd’hui peut devenir le plus faible de demain et le plus faible d’aujourd’hui le plus fort de demain et l’histoire politique du Burkina Faso est riche d’enseignements à propos. Dans votre gestion, il faut considérer tout le monde du vigile devant votre porte au patron, du pauvre en matériel au riche plein d’argent, du sans voix au preneur de la parole publique, de l’opposition à l’adhésion, de ceux qui vous aiment à ceux qui ne vous aiment pas, ne méprisez personne car la plus puissante attente de tout être humain est d’être considéré. Dans la gestion des affaires publiques au Burkina Faso, il ne faut pas chercher à écraser la contradiction constructive de ses concitoyens mais plutôt travailler à prendre en compte les critiques pour améliorer votre gouverne au quotidien. Tout dirigeant est faillible et corruptible et nul n’est à l’abri. Ce qui vous sauvera c’est d’écouter toutes les voix, même les voix dissonantes contre votre gouvernance, ne pas prendre des légèretés avec les lois, travailler pour que l’impact de votre action au quotidien donne des résultats visibles, palpables mesurables au quotidien et que les résultats de votre action contribuent à faire baisser la considérablement l’insécurité et le niveau de pauvreté de vos concitoyens. C’est la seule voie du salut. Pour gouverner ce Burkina Faso de 2022, il faut impérativement allier l’intégrité, la rigueur, la sobriété de Thomas Sankara ; à la bonté et l’accessibilité de Roch Marc Christian Kaboré ; à la rationalité, la prudence et le réseautage de Blaise Compaoré ; à l’engagement et aux stratagèmes de Yacouba Isaac Zida ; au calme et à la sagesse de Michel Kafando ; à la ténacité et au risque de Damiba.
- Des Conseilleurs spéciaux
Le rôle des conseillers spéciaux sera de suivre les actions des différents ministères et d’apporter leurs avis techniques au Président dans leur domaine de compétence pour les décisions à prendre Chaque semaine, le Président devra avoir une séance de travail avec ses conseillers sur les différentes préoccupations nationales. Il s’agit de prendre « un peu de ceci un peu de cela » dans chacun de ces conseillers pour aider à la prise de décision efficace et qui va l’intérêt de tous. Quelques propositions de conseillers spéciaux : Bernadette Dao, Me Prosper Farama, Dr Balima Sampala, Pr Mahamadé Sawadogo, Pr Augustin Loada, Roch Marc Christian Kaboré, Michel Kafando, Jean Baptiste Ouédraogo, Dr Rabsalga Ouedraogo, Pr Laurent Bado, Pr Luc Ibriga, Pr Mahamadé Sawadogo, Dr Salifou Sangaré, Colonel Jean Pierre Bayala, Colonel Lona Charles Ouattara, Newton Ahmded Barry, tous les généraux de l’armée en activité et à la retraite, Mahamadou Sawadogo, Yacouba Ladji Bama, Dr Daniel Kéré, Ibrahim Maiga, Irène Coulibaly, Odile Bonkoungou, Dr Nestorine Sangaré, Pr Serge Théophile Balima, Alpha Barry, Toussaint Bamouni, Pengwendé Clément Sawadogo, Dr Abdoul Karim Sango, Pr Séni Mahamoudou, Auguste Dénise Barry, Moussa Palenfo, Issaka Kargougou, Tertius Zongo, Mahamadou Karambiri, Mgr Alexandre Bazié, Bonaventure Ouédraogo, El Adj Moussa Koanda, Ollo Mathias Kambou, Yéli Monique Kam, Wilfried Prosper Bako, Boukary Ouoba, Boureima Ouédraogo, Julie Nigan/Somda, Me Batibié Benao.
- De la rémunération des dirigeants
Ni embourgeoisement, ni raser les murs, il faut fixer les salaires des dirigeants en fonction des moyens du pays. « Tout travail mérite un salaire » (Karl Marx). A ce titre, occuper une fonction de dirigeant au sommet de l’Etat est un travail qui mérite un salaire. La fonction ne peut être gratuite au risque d’exposer très vite les occupants au vol, aux détournements, la corruption. Un ministre, un président a des besoins, il y’a toutes ces personnes, nous qui les avons choisis qui venons vers eux pour leur demander « de ceci ou de cela », émettre des demandes sociales soit au nom de la famille, de l’amitié, de la camaraderie etc. et la perception et le comportement que nous avons-nous-mêmes vis-à-vis de nos dirigeants ne les conditionnent pas parfois à prendre des voies impunies pour nous satisfaire ? Pour moi, si l’on doit renumérer un président du Faso à un milliard de francs CFA sous le contrat qu’il produise des résultats de sorte que le Burkina Faso soit la première nation économique, politique et développée devant les USA, la Chine dans 05 ans ect, pourquoi pas ? Dans un contexte difficile pour le pays, une telle rémunération peut s’avérer inopportune et répugnante. Dans ce contexte, il est demandé à chacun de faire des sacrifices mais il faut trouver le juste milieu pour permettre à nos dirigeants de vivre dignement sans qu’ils n’aient besoin de se détourner des normes établies. Toutefois, l’homme étant un éternel insatisfait, « il faut marquer nos dirigeants aux pas » (Ladji Bama) quel que soit le niveau de salaire octroyé en exerçant un contrôle permanent sur leur conduite et leur demander des comptes car ils sont les employés du peuple.
- De la conclusion
NB : Sans être exhaustif, Il existe des millions de Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora qui peuvent faire l’objet de proposition au regard de ces critères définis pour être président du Faso ou membre du gouvernement. Le plus important c’est de rendre le service attendu par la population car « le plus grand pouvoir c’est le pouvoir du service ».