L’Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina (UCF-Burkina) a au cours d’une conférence de presse le 22 juin à Ouagadougou fait le point de ses activités dans le cadre de la formulation du second compact dont le Burkina est éligible.
Selon les exposés et échanges avec les premiers responsables, il est ressorti que les missions de l’UCF-Burkina se résument à l’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique, l’analyse des causes profondes des principales contraintes identifiées, à la définition des projets du compact avant de pouvoir mettre en œuvre le programme.
Dans ce sens, l’UCF-Burkina a formulé trois projets dans le domaine de l’électricité.
Il s’agit du projet de renforcement de l’efficacité dans le domaine de l’électricité (PREDEL) estimé à 24,5 milliards de francs CFA, le projet accroissement de l’offre d’électricité moins coûteuse (PADOEL) pour 225 milliards de francs CFA et le projet réseaux et accès à l’électricité (PRAEL). Le coût total de ces trois projets est estimé à 489,1 milliards de francs CFA. Mais, a signalé le coordonnateur national de l’UCF-Burkina, Samuel Tambi Kaboré, il reste à faire les études de faisabilité, environnemental, social et de rentabilité économique.
Samuel Tambi Kaboré a insisté sur le caractère inclusif de ce compact : « Notre ambition est de formuler un compact de qualité, de manière participative et inclusive et dans les délais requis ».
Signalons que le Burkina Faso a bénéficié d’un premier compact durant la période de 2009 à 2014 qui a concerné l’accès à la finance rurale, l’éducation des filles, la sécurisation foncière, le désenclavement et le développement de l’agriculture.
Par Boureima DEMBELE