Le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) connaîtra une augmentation dans les prochains jours au Burkina Faso, selon une lettre du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection Sociale, Bassolma Bazié, adressée au président de l’Unité d’Action syndicale (UAS).
Le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) sera augmenté au Burkina Faso. C’est ce qu’a signifié le ministre en charge du Travail et de la Fonction publique, Bassolma Bazié, dans une correspondance datée du 10 septembre dernier, et adressée au président de Mois de l’Unité d’Action syndicale (UAS).
A en croire la note du ministre Bazié, le SMIG passera de 30 684 à 37 807 F CFA, conformément à la demande du Conseil national du Patronat burkinabè (CNPB). Ce Conseil avait, en effet, écrit au Premier ministre Albert Ouédraogo, lui soulignant qu’il lui serait «intenable de supporter une augmentation du SMIG au-delà de 37 807 F CFA dans cette période de crises sécuritaire et sanitaire».
Quant aux modalités de mise en œuvre de cette hausse du SMIG, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection Sociale a confié qu’un décret y relatif sera pris pour l’opérationnalisation de cette augmentation.
Le ministre a, par ailleurs, rassuré que ses services techniques s’attèlent à opérationnaliser la Commission nationale du SMIG qui pourra, au moment opportun, préparer à l’attention du Gouvernement un rapport technique sur la révision du SMIG.
Bassolma Bazié a aussi informé qu’un dispositif de contrôle du respect de l’effectivité de l’augmentation sera mis en œuvre dès la prise du décret consacrant cette augmentation.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)
