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Burkina: le vivre ensemble dans les mains des filles et fils du Sahel

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Le ministre (milieu), le premier adjoint au maire (à droite) et le gouverneur au cours de la cérémonie

Le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale a organisé, les 19 et 20 décembre 2019 à Dori, un dialogue inclusif sur la problématique de la radicalisation, le discours haineux et l’extrémisme violent dans la région du Sahel. Il s’est agi de discuter autour du vivre ensemble.

Attaques, enlèvements du fait d’actes qualifiés de terroristes, crises de chefferie traditionnelle, conflits communautaires et montée de l’intolérance religieuse ont pris une ampleur inquiétante au Burkina Faso. C’est, entre autres, le constat qui a motivé la tenue de cette rencontre avec les filles et fils de la région du Sahel.

Des autorités traditionnelles pendant la cérémonie

C’était l’occasion pour toutes les couches de la société, notamment des autorités coutumières (les Emirs), des religieux(musulman, chrétiens), des Forces de Défense et de Sécurité et des représentants d’organisations de la société civile, en deux jours de travaux qu’ont duré i’atelier, de faire connaissance avec la nécessité du vivre-ensemble face à la radicalisation, au discours haineux et à l’extrémisme violent. L’opportunité a aussi été saisie pour pallier l’effritement de la cohésion sociale par l’instauration d’un dialogue inclusif et franc entre les filles et les fils de la région. La rencontre avait également pour objectif de dégager des stratégies afin de relever les défis sécuritaires et garantir la cohésion sociale.

Sous l’égide de cadres du ministère en charge de la Cohésion sociale, les échanges ont eu lieu suite à des communications dont une, sur les contributions des forces vives dans la promotion de la cohésion sociale au Burkina Faso. Il y a eu également des réflexions  sur la collaboration entre FDS et populations et sur les causes et les conséquences de la radicalisation, du discours haineux et de l’extrémisme violent et leur influence sur le vivre ensemble et le développement.

Une vue des autorités religieuses

Représentant le ministre Siméon Sawadogo, le ministre délégué chargé de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Madiara Tou/Sagnon, pour qui la dégradation de la situation du vivre ensemble a fait de «nombreuses victimes et des dégâts incommensurables», a déclaré que cette activité, qui est aussi prévue dans les autres régions du pays, «s’inscrit en droite ligne de la politique du Gouvernement, notamment, la politique d’une véritable cohésion sociale entre les filles et les fils de la région du Sahel».

Par Boureima DEMBELE