«Au vu des objectifs énoncés par le président du MPSR (Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration), le peuple dans son immense majorité a implicitement compris ce coup de force. Mais ce même peuple sera vite désenchanté (…)», note Bruno Nabaloum, vice-président de l’ex-Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Justice (LDJ) et juge parlementaire titulaire de l’ex-CNT (Conseil National de Transition). Dans un écrit intitulé «Contribution à l’écriture sociopolitique du Burkina Faso de la période pré-insurrectionnelle à la mise en place des organes de la Transition 2022 sous la houlette du Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba», il parle d’un «échec» de la junte au pouvoir, évoquant en exemple «de nouvelles communes (qui) sont sous insécurité permanente; des centaines d’écoles nouvellement fermées; des centaines de milliers de nouvelles personnes déplacées internes régulièrement enregistrées, ainsi que les FDS, VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie) et civils tombés sous les balles assassines des ennemis jurés».
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