L’équipe de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burkina Faso a effectué, ce vendredi 27 août 2021, le déplacement chez le Mogho Naaba, chef suprême des Mossé et, par ailleurs, président du Conseils supérieur de la chefferie coutumière, pour se présenter et demander des conseils dans le but de mener à bien sa mission.
Ce vendredi 27 août 2021, les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), nouvellement installés, ont été chez le Mogho Naaba dans le but de se présenter, demander des conseils et son accompagnement tout au long de leur mission d’organisation des élections au Burkina Faso.
«Vous savez que sa majesté a toujours travaillé pour la préservation de la paix dans notre pays. C’est un acteur important de la vie nationale. Il était de bon ton que nous puissions donc demander son accompagnement comme il l’a toujours fait», a dit le président de la Ceni, Elysé Ouédraogo, souhaitant «travailler au mieux avec tout le professionnalisme qu’il y a pour que (leur) travail ne soit pas la cause de la perturbation de la paix sociale dans (le) pays».
Le Mogho Naaba leur a demandé, selon M. Ouédraogo, «de travailler dans la cohésion». «Il a demandé à chacun d’entre nous de se départir de ses origines politique ou société civile. Chacun devrait quitter cette peau et entrer pleinement dans les fonctions de commissaire devant être au service de la Nation à travers l’organisation des élections», a poursuivi le président de la Ceni.
Selon le premier responsable de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la crise qui a secoué le processus de renouvellement des membres de l’organe électoral «est derrière nous» maintenant, soutenant que cela est à l’honneur de sa majesté le Mogho Naaba et des acteurs politiques qui «ont travaillé pour qu’on aboutisse à un compromis».
Après leur installation, les membres de la Ceni ont entrepris des visites auprès de leurs mandants, d’où le présent déplacement des membres de la Ceni chez le Mogho Naaba, en vue de solliciter leur accompagnement.
Par Daouda ZONGO