Ceci est un document du Département Communication/Centre International d’Evangélisation qui porte sur la situation que vit le Burkina Faso, où le Pasteur Mamadou Philippe Karambiri donne huit conseils au peuple burkinabè.
« A chaque fois que la situation nationale l’exige, l’homme de Dieu, le Pasteur Mamadou Philippe Karambiri a toujours apporté sa contribution, de manière discrète ou ouverte. Ce 2 Octobre, jour anniversaire du DOP, Discours d’Orientation Politique coïncide avec des changements majeurs à la tête de l’Etat.
Au regard de la situation nationale et se disant le moindre des anciens, il a partagé huit conseils avec le peuple burkinabè de tout bord et de toute confession sans toutefois s’ériger en donneur de leçons à qui que ce soit.
- Pour lui, la priorité des priorités pour le Burkina demeure le retour à la paix et la reconquête du territoire national. Cela doit être un impératif avec l’accompagnement de nouveaux partenariats sans pour autant renier ou exclure les partenariats existants.
- La deuxième priorité pour l’homme de Dieu, est la réconciliation nationale. Une réconciliation qui ne doit exclure aucune tendance et cela doit se faire sans tarder.
- Le troisième conseil du Pasteur Karambiri est la reconnaissance réciproque au niveau de l’armée et de toutes les composantes des Forces de Défense et de Sécurité. Pour lui, les jeunes doivent avoir de la reconnaissance et du respect pour les anciens ou les aînés et en retour, les anciens doivent faire confiance aux jeunes et participer à leur encadrement car, une armée divisée contre elle-même ne peut subsister a-t-il souligné.
- Parlant aux partis politiques, il a souhaité que ces derniers arrêtent toute forme de politique politicienne et qu’ils taisent leurs querelles pour l’amour du pays.
- Aux Organisations de la Société Civile, il a souhaité qu’elles mettent leurs intelligences et compétences en commun pour construire leur pays.
- Quant aux chefs coutumiers et religieux et à tout ceux qui ont un pouvoir moral, le Pasteur KARAMBIRI les invite à se donner la main d’association pour conseiller et aider quiconque exerce une autorité dans ce pays pour un retour de la paix.
- Aux jeunes qui ont de la fougue à revendre, ils doivent faire preuve de sagesse, d’intelligence et travailler ensemble pour faire face aux défis du moment.
- Enfin, le Pasteur Karambiri invite les autorités à coopérer avec la communauté internationale pour que la transition se déroule sans anicroche inutile.
Il a averti que les trois mois de l’année qui restent sont une période délicate pour le Burkina Faso et tous les Burkinabè devront tous s’unir pour sauver le pays pour qu’il entre dans une nouvelle ère en 2023.
Il a par ailleurs décrété 30 jours de prière dans son Eglise du 1er au 30 octobre pour la paix au Burkina. Tous, unissons-nous!
Département Communication/Centre International d’Evangélisation