L’Unité d’action syndicale (UAS) a animé une conférence de presse le 25 octobre à Ouagadougou, au cours de laquelle son porte-parole Bassolma Bazié a déclaré, entre autres, que le Burkina «manque de gouvernance vertueuse».
L’Unité d’action syndicale (UAS), par la voix de son porte-parole, Bassolma Bazié a dénoncé «la lenteur et les tergiversations dans le traitement du dossier des martyrs de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch de septembre 2015». Selon lui, «les attentes nourries par les différentes couches populaires ont été trahies par le pouvoir de la Transition mais aussi par le pouvoir issu des élections de novembre 2015».
Pour M. Bazié, la vie chère est une réalité au Burkina Faso et l’Etat dispose de ressources, mais « le pays manque de gouvernance vertueuse ». Au regard de tout cela, l’UAS a invité la population à prendre part à la marche-meeting contre l’impunité prévue le 4 novembre 2017 à la place de la Nation à Ouagadougou.
La lecture de la gouvernance politique, économique et sociale à la loupe de l’UAS a révelé que le climat est mis en mal par certaines pratiques dues à « l’absence d’un véritable dialogue franc ».
A propos de l’insécurité, l’UAS invite les autorités « à poser des actes qui collent avec la réalité et non ceux qui doivent plaire », car, « ce ne sont pas les déclarations d’intention ou la multiplication des fora qui pourraient trouver les réponses efficaces et efficiente face à cette insécurité grandissante ».
Pour ce faire, Bassolma Bazié et ses camarades ont proposé « la moralisation des Forces de défense et de sécurité (FDS) à travers une gouvernance vertueuse et transparente, et l’exemplarité de la hiérarchie ».
Par Boureima DEMBELE