La Gendarmerie nationale burkinabè a indiqué dans une note, ce mercredi 29 janvier 2020, que «les engins explosifs improvisés posent de sérieux problèmes aux troupes dans les zones d’opérations». Appel a alors été lancé par les pandores, à l’endroit de la population à collaborer davantage avec les Forces de défense et de sécurité.
Engagés sur les théâtres d’opérations militaires contre les assaillants qui sèment la terreur dans les régions de l’Est et du Nord, notamment, dans la zone de Toéni, les gendarmes sont très éprouvés par les mines artisanales.
De plus en plus, les civils payent aussi un «lourd tribut face à cette arme qui tue sans discrimination», souligne la gendarmerie qui affirme cependant que, «pour poser ses engins, ces terroristes ont besoin de temps et sont obligés de remuer la terre sur les axes retenus».
C’est pourquoi, la gendarmerie appelle les populations à «alerter (ses) unités à chaque fois qu’(elles) verront des gens les poser ou qu’(elles) constateront des déformations de terrain sur des axes routiers».
La Gendarmerie nationale est une force humaine au service des populations, rappelle la note qui reprend ainsi le slogan de l’institution militaire.
Hier mardi 28 janvier 2020, six militaires ont été tués dans une embuscade sur la route entre Madjoari et Pama, dans la province de la Kompienga, à l’Est du Burkina Faso. Les soldats auraient été tués après le passage de leur véhicule sur un engin explosif improvisé suivi de tirs, selon une source sécuritaire.
Le 4 janvier 2020, de sources sécuritaires, une attaque à engin explosif avait déjà été perpétrée sur l’axe Toéni-Tougan (Nord-ouest), faisant 18 victimes dont 14 morts et quatre blessés.
Par Bernard BOUGOUM