Sur un des mots d’ordre de grève de la Coordination nationale des syndicats de l’Education regroupant 15 syndicats, le corps enseignant a entamé une grève de trois jours à partir de ce 9 janvier à Ouagadougou, comme partout à l’intérieur du pays.
A les en croire, cette manifestation a pour objectif d’amener le gouvernement à apporter les solutions idoines à la plateforme minimale du corps enseignant résumée en quatre points que sont l’adoption d’un statut valorisant le personnel de l’éducation et de la recherche; l’amélioration de l’accès à l’éducation; l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs du système aussi bien pour les élèves que pour les étudiants pour un système éducatif plus efficient et la revalorisation de la fonction enseignante.
A entendre le secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-Synter), Souleymane Badiel, le dialogue avec le gouvernement n’est pas rompu : «Nous sommes toujours en négociations. La dernière séance a eu lieu le vendredi dernier et nous reprenons le mardi prochain», a-t-il affirmé. Il souligne par ailleurs que, «ce qui peut permettre de suspendre ou de lever définitivement le mot d’ordre de grève, c’est le contenu des résultats atteints dans les négociations ».
En rappel, les 15 syndicats de la Coordination ne sont pas à leur première sortie. Ils avaient marqué un arrêt de travail en fin novembre 2017 au cours duquel, ils avaient jeté stylos et craies pour marquer leur mécontentement.
Par Boureima DEMBELE