Le personnel chargé de la gestion financière et comptable des secteurs de l’Education et de la Recherche ont, à travers une conférence de presse ce 21 juin, annoncé la création d’un syndicat dénommé Syndicat national des Financiers de l’Education et de la Recherche (SYNAFER).
Transfuge du Syndicat national des personnels d’Administration et de Gestion de l’Education et de la Recherche (SYNAPAGER), le dernier né des syndicats burkinabè, le SYNAFER, « syndicat autonome d’obédience réformiste » selon ses premiers responsables entend oeuvrer pour le renforcement de la « cohésion et l’efficacité » de ses membres, en plus de défendre leurs intérêts matériels et moraux.
A les en croire, ces agents sont en passe de perdre le « caractère comptable de leur emploi. A côté de cela, ils dénoncent le fait que des agents d’autres corps occupent les postes d’intendants alors que ceux qui ont été formés à ce titre chôment.
Aussi, le SYNAFER a condamné les « velléités de fusion des emplois des personnels d’Administration de gestion » parce que pour lui, « cela n’est pas dans l’intérêt du système éducatif ».
Réagissant à une question d’actualité, le secrétaire général du SYNAFER, Eric Nanga, a fait savoir qu’il leur est difficile de donner une position tranchée relativement aux mouvements de la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) et cela parce que lui et ses camarades « ignorent le contenu des accords » passés avec le gouvernement.
Par Boureima DEMBELE