Le Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Maxime Lomboza Koné, a indiqué le vendredi 21 janvier 2022, que les forces de l’Ordre «agissent selon ce que la loi leur commande» et en fonction de «l’exigence de la situation», dans un communiqué dont Wakat Séra a obtenu copie.
«Depuis quelques jours, des messages circulant sur les réseaux sociaux incitent à la violence et au vandalisme contre les personnes physiques et leurs biens. Lesdits messages s’apparentent à des menaces», lit-on dans le document du MATDS qui souligne que «l’une des principales causes de ces menaces semble liée aux activités des forces de l’Ordre en matière de maintien et de rétablissement de l’ordre public».
Le MATDS rappelle à l’ensemble des citoyens que les missions des Forces de Sécurité en matière de maintien d’ordre, «sont effectuées conformément aux textes en vigueur. De ce fait, elles agissent selon ce que la loi leur commande et ce, lorsque la situation l’exige».
Par conséquent, poursuit le document, le ministre Koné invite tous les citoyens «à se départir de tout acte illégal et malveillant de nature à porter atteinte aux personnes et leurs biens ainsi qu’aux forces de l’Ordre dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs missions ».
Aussi met-il en garde que «quiconque s’adonnerait à de telles pratiques, s’expose à la rigueur de la loi».
Depuis quelques jours, des Organisations de la société civile (OSC) et bien d’autres messages distillés sur les réseaux sociaux, appellent les populations à sortir manifester le samedi 22 janvier. Mais, les manifestants ne semblent pas avoir les mêmes objectifs car si pour d’autres OSC, elles veulent manifester pour dénoncer la gestion « chaotique » de la sécurité au Burkina Faso, pour d’autres, le problème se situe au niveau du chef de l’Etat, Roch Kaboré qui doit obligatoirement quitter le pouvoir.
En plus de ces deux groupes, un troisième groupe dont la voix est de plus en plus élevée concerne celle qui appelle à protester contre contre les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA prises à l’encontre du Mali en vue de contraindre les putschistes à ne pas proroger la Transition de cinq ans.
Par Bernard BOUGOUM